Dans un communiqué, la Maison Blanche a annoncé que le président américain a tenu des conversations téléphoniques avec les princes héritiers de l’Arabie Saoudite, d’Abu Dhabi et l’émir du Qatar et a insisté sur l’importance d’une coopération entre les pays arabes et Washington contre la menace iranienne.
Le communiqué de la Maison Blanche affirme que le président américain a insisté sur la nécessité de l’unité des partenaires arabes de Washington en vue de promouvoir la stabilité de la région et de contrer la menace iranienne, rapporte Farsnews.
Donald Trump a également réitéré que les pays participants au sommet de Riyad devraient se lancer dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme !
Quelques heures auparavant l’agence de presse du Qatar avait annoncé que Tamim ben Hamad Al Thani s’était entretenu, au téléphone, avec le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane.
Selon QNA, lors de cet entretien les chefs d’États ont évoqué la reprise des négociations et le cheikh Tamin ben Hamad al Thani a accepté la proposition du prince Mohamed, de nommer « deux envoyés pour résoudre les questions d’une manière à ne pas affecter la souveraineté des États ».
« Ils ont aussi souligné la nécessité de résoudre la crise en s’asseyant autour de la table des négociations pour garantir l’unité et la stabilité des pays du Conseil de coopération du Golfe (Persique NDRL) », a annoncé l’agence de presse du Qatar.
L’agence de presse saoudienne a confirmé cet appel au cours duquel l’émir du Qatar a exprimé son désir de participer au dialogue et de discuter à propos des demandes des quatre pays pour garantir les intérêts de tous.
Pourtant, quelques heures après la diffusion de cette nouvelle, le ministère saoudien des Affaires étrangères a accusé Doha de déformer les faits annonçant que tout dialogue avec le Qatar sera suspendu jusqu’à ce qu’une déclaration précise soit publiée par Doha pour clarifier sa position publiquement.
En effet, lors de sa première tentative, Donald Trump a cherché à travers sa visite en Arabie saoudite de créer un « OTAN » arabe anti-iranienne. Le voici essayant une deuxième fois d’unir ses partenaires arabes contre l’Iran, mais les récents événements prouvent bel et bien que l’OTAN arabe est un échec. Les pays arabes n’étant pas prêts à s’asseoir à la table des négociations, cette campagne anti-iranienne est vouée à l’échec.
