Le mouvement de résistance palestinien Jihad islamique a dénoncé la décision du régime israélien de fermer le bureau de la chaîne d’information Al-Jazeera à Qods occupée, affirmant que cette décision vise à dissimuler les crimes de guerre du régime israélien dans les territoires occupés.
« Nous condamnons fermement la décision du cabinet sioniste de fermer le bureau d’Al-Jazeera dans les terres palestiniennes occupées, et la considérons comme faisant partie de la campagne systématique de l’entité [usurpatrice] visant à occulter la vérité et à dissimuler les crimes de guerre commis par les forces d’occupation contre nos compatriotes dans les territoires occupés », a déclaré dimanche soir le Jihad islamique dans un communiqué.
Le communiqué indique que la décision de fermer Al-Jazeera intervient alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu menace de lancer une invasion terrestre à Rafah où sont réfugiés quelque 1,5 million de Palestiniens.
Le communiqué ajoute que le régime israélien tente de déformer les faits et d’imposer ses propres récits aux médias de masse afin de poursuivre sa guerre génocidaire.
Le mouvement Jihad islamique a ensuite exhorté les institutions internationales et les médias du monde entier à redoubler d’efforts et à dénoncer les crimes barbares de la machine à tuer israélienne.
« Nous apprécions beaucoup les dévouements héroïques consentis par les journalistes et les professionnels des médias pour couvrir l’agression du régime sioniste contre Gaza, sans oublier la mort de quelque 141 journalistes, des dizaines d’autres blessés, ainsi que le rôle distingué qu’a joué Al-Jazeera depuis le début de guerre en cours à Gaza le 7 octobre 2023 », précise aussi le communiqué.
Le Jihad islamique appelle également à la poursuite des efforts de la chaîne Al-Jazeera pour faire entendre au monde entier la voix des Palestiniens opprimés et innocents.
Le cabinet de Netanyahu a voté dimanche à l’unanimité la fermeture du bureau d’Al-Jazeera dans les territoires occupés par Israël.
Al-Jazeera Media Network a condamné cette décision, la qualifiant d’« acte criminel », et a averti que la répression de la presse par le régime israélien « constitue une violation du droit international et humanitaire ».
De même, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a critiqué cette mesure. Évoquant l’importance des médias libres et indépendants dans le monde actuel, l’institution onusienne demande à Israël de revenir sur cette décision.
