« Les États-Unis n’ont pas de preuve de la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi », a-t-on appris du chef du Pentagone.
Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré, vendredi 14 juillet, que Washington n’était pas en mesure de confirmer la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, chef du groupe terroriste Daech.
« Je ne peux ni confirmer ni démentir la mort d’al-Baghdadi, pour le moment. Si nous le savions, je vous le dirais. Nous avons décidé de considérer Abou Bakr al-Baghdadi comme vivant jusqu'à ce que nous avons la preuve du contraire. Mais maintenant, je ne peux pas prouver le contraire », a expliqué le chef du Pentagone.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme, vitrine médiatique de l'opposition pro-occidentale syrienne, a annoncé, cette semaine, avoir des informations authentiques sur la mort du chef des terroristes de Daech.
Le refus des Etats-Unis de confirmer la mort du chef de Daech renvoie, pour certains analystes, aux réticences de Washington de voir "Daech en déclin avant l'heure"' : les terroristes de Daech ont largement servi les politiques américaines en Irak et en Syrie et leur disparition, avant que les Américains ne leur aient trouvé un supplétif, met en grande difficulté les plans américains au Moyen-Orient. Aussi, la mort de Baghdadi, que certaines sources donnent comme étant un ancien du Mossad, ne pourrait servir nullement le Pentagone.