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Nasrallah dénonce le silence du monde arabe face à la grève des prisonniers palestiniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah. (Photo d'archives)

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a condamné le silence du monde arabe vis-à-vis de la grève de la faim des prisonniers palestiniens.

Lors d’un discours, prononcé mardi 2 mai à Beyrouth à l’occasion de la Journée des mutilés de guerre, le secrétaire général du Hezbollah libanais a déclaré que les actes de dévotion des mutilés de guerre avaient apporté de précieux acquis à la patrie et à la nation.

« C’est certainement grâce aux actes de dévotion des mutilés de guerre que les frontières libano-syriennes ont connu une importante évolution. Aujourd’hui, les frontières libanaises, à l’exception de Jaroud Ersal, sont en toute sécurité, après l’expulsion des individus armés syriens. Jaroud Ersal devra bientôt goûter la même sécurité. La sécurité qui règne dans les régions frontalières du Liban est due au triangle armée-nation-Résistance ».

Dans une autre partie de ses propos, Seyyed Hassan Nasrallah a évoqué la grève de faim observée par les prisonniers palestiniens.

« Nous soutenons la persévérance des prisonniers palestiniens en grève et nous exprimons notre ferme solidarité avec eux. Il est normal que les Israéliens craignent cette grève de la faim, mais il est, en même temps, très étrange que le monde arabe reste silencieux face à cette campagne. Le monde n’aurait pas affiché un tel silence, s’il s’agissait des prisonniers des pays alliés des États-Unis. Où sont-elles les organisations de défense des droits de l’Homme, les nations arabes, la Ligue arabe, l’Organisation de Coopération islamique ? Pourquoi observent-elles un tel mutisme face à cette campagne ? »

Le secrétaire général du Hezbollah libanais est revenu sur les évolutions du Yémen et les crimes commis par l’Arabie saoudite, disant que la famine menaçait des millions de Yéménites alors que personne n’osait en parler.

Concernant la Syrie, Seyyed Hassan Nasrallah a rappelé l’explosion terroriste du 15 avril dans le quartier d’al-Rachidine, regrettant que cet événement choquant n’ait pas bouleversé le monde.

Il a évoqué l’incident chimique qui s’était produit, le 4 avril, à Khan Cheikhoun, ajoutant que Washington s’opposait à la formation d’une commission d’enquête sur cet incident.

« Nous vivons dans un monde envahi par les loups. Il n’existe aucune loi internationale. Le plus fort dévore le plus faible. Il faut être puissant pour être respecté, sinon l’on est dévoré. N’attendez aucune justice ni équité de la part de la communauté mondiale ! »

Seyyed Hassan Nasrallah s’est ensuite penché sur la répression des opposants au régime de Bahreïn : « Des milliers de Bahreïnis soutiennent Cheikh Issa Qassem, éminent dignitaire religieux chiite. Sa ville natale al-Diraz est, depuis des mois, bouclée par les forces de sécurité et personne n’en parle et n’y fait attention. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV