Le gouvernement irakien et la délégation du Kurdistan irakien se sont mis d’accord sur l’article 140 de la Constitution pour résoudre les problèmes.
Le bureau du Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi a déclaré, mercredi 5 avril, dans un communiqué que le gouvernement central et les responsables du Kurdistan irakien avaient trouvé un accord concernant l’application de l’article 140 de la Constitution.
Une délégation composée des responsables de la région du Kurdistan irakien est arrivée, mercredi 5 avril, à Bagdad, pour négocier avec Fouad Massoum, président de l'Irak et Salim Jabouri, président du Parlement, sur la situation dans la province de Kirkouk.
« Ils ont convenu de préparer les dispositions nécessaires pour commencer le recensement après la libération de toutes les régions occupées », a rapporté la chaîne de télévision irakienne d’al-Sumaria, citant le bureau du Premier ministre.
Le communiqué ajoute: « L'engagement aux pourparlers, le maintien du calme et de la retenue, l'adhésion à la Constitution pour préserver l'unité nationale et la coexistence pacifique entre les groupes ethniques, l'écartement de tout conflit et la concentration des efforts sur la lutte contre le terrorisme, sont autant de points que préconise l’accord entre le gouvernement central et la délégation kurde. »
Selon l’article 140 de la Constitution irakienne, le gouvernement central et le gouvernement de la région du Kurdistan doivent décider par référendum du sort des provinces dont les habitants sont principalement des Kurdes et des Arabes. Il s’agit des provinces de Ninive, Kirkouk, Diyala et Salaheddin dont Kirkouk à majorité kurde, est devenue une pomme de discorde.
Les autorités du Kurdistan et de Bagdad commentent à leur propre façon les clauses de l’article 140 de la Constitution.