Les Yéménites ont organisé des rassemblements en soutien à la bande de Gaza et au Liban, qui sont soumis à l’agression barbare du régime israélien.
Vendredi 15 novembre, les Yéménites sont descendus dans les rues de la capitale Sanaa et d’autres villes du pays, notamment Saada, Taëz, Ibb, al-Bayda et Hajjah, en guise de protestation contre le génocide perpétré par Israël à Gaza et au Liban.
Les participants ont hissé des drapeaux du Yémen, de la Palestine et du Liban, ainsi que des images des dirigeants du Hamas et du Hezbollah.
Ils ont scandé des slogans tels que « Ô Gaza (Ô Liban), nous sommes avec vous. Vous n’êtes pas seuls » et « Nous jurons par le sang des martyrs, nous ne craindrons pas la tromperie des ennemis ».
Ils ont condamné haut et fort le soutien américain à Israël, saluant les opérations de représailles yéménites contre Israël et les États-Unis.
Un communiqué publié par les organisateurs de la manifestation a salué la décision « courageuse et historique » du leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi, ayant appelé à une opération contre un porte-avions américain et plusieurs navires de guerre américains en mer Rouge et mer d’Oman, ce qui a déjoué une attaque américaine prévue contre le Yémen.
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Le communiqué a également condamné la guerre israélienne soutenue par l’Occident contre Gaza qui s’est étendue à la Cisjordanie occupée et au Liban.
Irak: manifestations anti-israéliennes dans plusieurs villes
Les manifestants irakiens ont brûlé des drapeaux américains, britanniques et israéliens dans les rues de Bagdad et de la ville sainte de Najaf, à l’issue de la prière du vendredi.
Ils ont condamné en bloc l'agression d’Israël contre Gaza et le Liban et les soutiens de ses alliés à la campagne de mort et de destruction du régime occupant en Asie de l’Ouest.
Les images montrent les drapeaux déchirés et incendiés par les manifestants à Sadr City à Bagdad et dans la ville sainte de Najaf, au sud du pays.
Ils ont également brandi des drapeaux palestiniens et libanais et scandé des slogans anti-israéliens tels que « Non, non à Israël. Oui, oui à l'Islam ».
Hakim al-Zamili, membre du Parlement irakien, qui a participé à cette manifestation, a fermement condamné les crimes israéliens contre les femmes et les enfants.
« Nous avons décidé de condamner les crimes sionistes et américains qui tuent des enfants, des femmes et des personnes âgées », a-t-il dénoncé
Il a fustigé l’inaction des gouvernements arabes face au massacre commis par le régime sioniste contre les civils de la région.
« Ces massacres se poursuivent alors que le monde arabo-musulman et les instances internationales observent le silence face à ces crimes qui tuent des enfants, des femmes et des personnes âgées », a-t-il regretté.
Des manifestations similaires ont également eu lieu à Koufa, Kout, Khan Bani Saad dans le gouvernorat de Diyala et Samawah, située à mi-chemin entre Bagdad et Bassora.
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Les participants ont condamné les gouvernements occidentaux dirigés par les États-Unis pour leur complicité dans les actions barbares d’Israël, notamment le génocide et les crimes de guerre.
Les manifestants se sont également engagés à soutenir la grande source d’imitation chiite, l’Ayatollah Ali al-Sistani, qui a récemment appelé les donateurs du monde entier à faire preuve de solidarité avec le peuple libanais et le soutenir par tous les moyens disponibles.
Les manifestants ont également exprimé leur solidarité avec les groupes de résistance régionaux qui ont poursuivi leurs opérations contre le régime israélien et ses alliés occidentaux au cours des derniers mois.
