Le mouvement de résistance libanais Hezbollah a promis de continuer à défendre le Liban face aux actes d'agression de plus en plus meurtriers du régime israélien, tout en promettant de se venger d’Israël.
« Nous disons à l'ennemi sioniste que nous n'avons pas peur et nous ne reculerons pas », a déclaré mercredi Sayyed Hashem Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah, lors d'une cérémonie funéraire organisée pour les membres du mouvement tombés en martyre lors de ses opérations.
« Nous avertissons tous les commandants militaires ennemis que la Résistance est prête. Tout le monde doit s’assurer que la Résistance a le dessus et peut infliger de lourds coups à l’ennemi », a-t-il martelé.
Mardi 17 septembre, des attaques cyberterroristes ont été perpétrées au Liban via l'explosion de milliers de bipeurs ou téléavertisseurs. Au moins 12 personnes, dont deux enfants, ont trouvé la mort et près de 3 000 autres personnes ont été blessées.
« Nous allons certainement répondre à cette attaque terroriste », a affirmé Sayyed Hashem Safieddine.
« En [prenant] de telles mesures, le Premier ministre israélien Benyamin] Netanyahu ne fait qu'afficher sa frustration », a-t-il dit, exprimant sa certitude que le responsable israélien « n'atteindra pas ses objectifs ».
Le Hezbollah a frappé un certain nombre de cibles dans les territoires palestiniens occupés plus tôt mercredi. Plus tard dans la journée, jusqu'à 20 autres personnes ont été tuées et plus de 450 autres blessées après l'explosion de nouveaux appareils de communication notamment dans la capitale Beyrouth ainsi que dans le sud et l'est du Liban.
Le régime israélien a refusé de commenter les événements, mais le Hezbollah le tient pour responsable.
Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis le début de la guerre de Gaza déclenché le 7 octobre 2023 par le régime d'Israël.
Le Hezbollah a mené des centaines de frappes en représailles à l’escalade des tensions dans la bande de Gaza. Il s’est engagé à défendre les groupes de résistance en cas de nouvelle guerre avec Israël.
Le régime a mené des guerres contre le Liban en 2000 et 2006, mais a été contraint de battre en retraite de manière humiliante grâce à la contre-offensive du Hezbollah.