La Russie a comparé l’Ukraine à Daech, affirmant que Kiev abrite de vastes plans d'activité terroriste.
Lors d’une interview accordée à l'agence de presse russe Sputnik, vendredi 23 août, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a comparé Kiev à Daech, dans « son arsenal de vastes plans d'activité terroriste - allant de l'explosion d'infrastructures civiles et du meurtre de civils au terrorisme nucléaire ».
Elle a mis en garde contre toute attaque terroriste de Kiev contre les centrales nucléaires de Zaporijjia et de Koursk.
À noter que Zaporijjia est désormais sous le contrôle de la Russie. C'est la plus grande centrale nucléaire d'Europe et celle de Koursk, la troisième plus grande de Russie.
Plus tôt dans la journée, le ministère russe de la Défense a fait état de la tentative de Kiev d'attaquer la centrale de Koursk, qualifiant cet acte de « terrorisme nucléaire ».
Le ministère russe a confirmé que ses unités de défense aérienne ont abattu dans la nuit trois drones ukrainiens survolant la région.
Dans une autre déclaration, Zakharova a appelé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'organisme de surveillance nucléaire des Nations unies à apporter une réponse immédiate à l’attaque de Kiev.
Le 6 août, l'Ukraine a lancé une invasion dans la région de Koursk avec environ 1 000 soldats, ce qui a incité le Kremlin à déclarer l'état d'urgence et à y évacuer 3 000 civils.
De violents combats font rage dans cette région depuis l’invasion ukrainienne, la plus importante menée contre la Russie depuis la Seconde Guerre mondiale.
La réponse ferme de Poutine
Jeudi, l'ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoli Antonov, a déclaré que le président Vladimir Poutine avait formulé une réponse à l'invasion.
« Je vous dis sincèrement que le président a pris une décision », a déclaré M. Antonov, cité par l'agence de presse russe ITAR-TASS. Et lui d’ajouter : « Je suis fermement convaincu que tout le monde sera sévèrement puni pour ce qui s'est passé dans la région de Koursk ».
En février 2022, la Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine, en partie pour empêcher l’expansion de l’OTAN vers l’Est, après avoir averti que l’alliance militaire dirigée par les États-Unis poursuivait une « ligne agressive » contre Moscou.
Les pays occidentaux ont alimenté les flammes de la guerre avec leur livraison incontrôlée d'armes à l'Ukraine.