Le mouvement de la Résistance islamique au Liban, Hezbollah, revendique une attaque contre une position militaire israélienne dans le nord des territoires occupés.
Le Hezbollah a annoncé, ce lundi 12 août, dans un communiqué avoir tiré une salve de roquettes Katioucha sur le nouveau quartier général de la 146e division à Jaatoun.
« Les combattants de la Résistance islamique ont bombardé, lundi 12 août 2024, le nouveau quartier général de commandement de la 146e division à Jaatoun avec des barrages de roquettes Katioucha », indique le communiqué.
L'opération a été menée en réponse aux attaques israéliennes contre des zones civiles dans le sud du Liban, notamment dans la ville de Maaroub et en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Selon les médias du régime israélien, le système de défense aérienne Dôme de Fer n'a pas pu intercepter les missiles du Hezbollah.
L'attaque a provoqué un immense incendie dans la partie occidentale de la Galilée, dans le nord des territoires occupés.
Le régime israélien mène des attaques quasi quotidiennes contre les régions du sud du Liban depuis le 7 octobre, date à laquelle il a lancé une guerre génocidaire contre Gaza.
Le Hezbollah a répondu par des frappes visant à la fois à riposter contre le régime et à soutenir les Gazaouis touchés par la guerre.
Le régime israélien, qui a mené des guerres contre le Liban en 2000 et 2006, a, quant à lui, menacé à plusieurs reprises d’étendre ses attaques à une guerre de grande envergure contre le pays du Cèdre.
Le Hezbollah s’est engagé à défendre le territoire libanais avec toutes ses ressources.
Le mouvement de résistance s'est également engagé à venger le sang de Fuad Shukr, l'un de ses principaux commandants ainsi que d'Ismaïl Haniyeh, ancien chef du bureau politique du Hamas, qui ont été tués en martyr lors d'opérations d'assassinat distinctes menées par Tel-Aviv à Beyrouth, la capitale libanaise, et à Téhéran, la capitale iranienne, à la fin du mois dernier.
S'exprimant mardi, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que le régime occupant était incapable de se défendre et qu’il craignait la réponse de la République islamique et de la Résistance en général à ces assassinats.