Le Hezbollah dit avoir ciblé pour la première fois la base de Michve Alon, au nord de la Palestine occupée, en représailles à l'assassinat d'un commandant du Hamas au Liban.
Samedi 10 août, le mouvement de la Résistance islamique du Liban – le Hezbollah – a annoncé avoir ciblé pour la première fois la base de Michve Alon, qui est un site de rassemblement et de mobilisation pour les troupes israéliennes et un centre de stockage d'urgence – près de la ville de Safad, dans les territoires palestiniens occupés.
Le mouvement a déclaré avoir frappé les positions des officiers et des soldats israéliens à l'avant-poste « avec des essaims de drones de combat, les avoir directement touchés et infligé des pertes confirmées ».
Ces représailles ont été faites un jour après que l’armée israélienne a visé un véhicule dont montait à abord Samer al-Hajj, un commandant des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas. Le mouvement de résistance palestinien a confirmé l’assassinat d’al-Hajj lors d’une attaque perfide des sionistes.
Le régime israélien mène des attaques quasi quotidiennes contre les régions méridionales du Liban depuis le 7 octobre, date à laquelle il a lancé une guerre génocidaire contre Gaza.
Le Hezbollah a quant à lui riposté au crime des sionistes en soutien aux Palestiniens, faisant l’objet d’agressions atroces en cours de l’armée d’occupation à Gaza.
Le régime de Tel-Aviv, qui a mené deux guerres contre le Liban en 2000 et 2006, a, entre-temps, menacé à plusieurs reprises d’étendre au Liban, la guerre actuelle à Gaza. Le Hezbollah a promis de défendre le pays avec toutes ses possibilités.
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Le mouvement libanais s'est également engagé à venger le sang de Fuad Shukr, l'un des principaux commandants de la Résistance libanaise, et d'Ismaïl Haniyeh, ancien chef du bureau politique du Hamas, qui ont été tués en martyr lors d'opérations distinctes menées par Tel-Aviv à Beyrouth, la capitale libanaise, et à Téhéran, la capitale iranienne, à la fin du mois de juillet.
S'exprimant mardi dernier, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a déclaré que le régime usurpateur sioniste n’était pas en mesure de se défendre et qu’il craignait les représailles de la République islamique d’Iran et de l’Axe de la Résistance.