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L'Iran convoque l'ambassadrice d'Italie pour contester la décision du Canada contre le CGRI

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran convoque l'ambassadrice d'Italie pour lui notifier la protestation de Téhéran contre la décision du Canada d’avoir placé le CGRI sur la liste noire. (Photo d’illustration)

Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadrice d'Italie en poste à Téhéran pour protester contre la décision du gouvernement canadien de mettre sur la liste noire le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et de le désigner comme une entité dite « terroriste ».

Paola Amadei, dont le pays représente les intérêts canadiens auprès de la République islamique, a été convoquée jeudi par le directeur général pour le département de l'Amérique du ministère iranien des Affaires étrangères.

La diplomate italienne de 59 ans a reçu les vives protestations de Téhéran contre l'action illégale d'Ottawa qui viole les règles du droit international. Le responsable du département de l'Amérique du ministère iranien des Affaires étrangères a également averti contre les répercussions d'une telle démarche.

L'Iran ripostera à la décision de l'Europe de blackkister le CGRI

Le diplomate iranien a souligné le droit de la République islamique de prendre les mesures nécessaires et réciproques.

L'ambassadrice italienne a indiqué qu'elle porterait l'affaire devant les autorités canadiennes le plus rapidement possible.

Dans un geste hostile contre l'Iran, le ministre canadien de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a désigné mercredi le CGRI comme« entité terroriste » en vertu du Code criminel et a appelé les Canadiens en Iran à partir.

Le mois dernier, la Chambre des communes du Canada a adopté une résolution non contraignante appelant le gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau à placer le CGRI sur la liste noire et à expulser environ 700 Iraniens.

Cette décision fait du Canada le deuxième pays d’Amérique du Nord après les États-Unis à placer le CGRI sur la liste noire.

A lire: Le chef des droits de l’homme de la RII qualifie d’« ironie amère » le blacklistage du CGRI

Le Canada a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran et fermé son ambassade à Téhéran de manière surprise en 2012, sous divers prétextes notamment le soutien de l'Iran à la Syrie, les activités nucléaires et les menaces présumées contre le régime israélien.

La même année, cependant, Ottawa a retiré l’organisation terroriste anti-iranienne Mujahedin-e Khalq (OMK) de sa liste d’organisations terroristes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV