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« À bas le tyran » : les manifestants israéliens anti-régime exigent le départ de Netanyahu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation devant la résidence du Premier ministre israélien à Qods occupée, le 17 juin 2024. (Photo via X)

Des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la ville occupée de Qods, pour exiger le départ du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en raison de sa mauvaise gestion de la guerre génocidaire en cours contre la bande de Gaza.

Les manifestants se sont rassemblés lundi soir aux abords de la Knesset, appelant à la tenue de nouvelles élections.

Ils ont dénoncé le refus du régime de Netanyahu de négocier avec la Résistance palestinienne pour permettre la libération des captifs israéliens détenus par les groupes de résistance à Gaza. Ils ont ensuite commencé à marcher vers la résidence de Netanyahu, certains criant : « À bas le tyran ! ».

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Alors qu'ils s'approchaient de la résidence de Netanyahu, certains manifestants israéliens se sont séparés et ont tenté de franchir les barrages des policiers, qui les ont repoussés. La police a par ailleurs utilisé des canons à eau pour disperser les protestataires. Trois manifestants ont été hospitalisés et neuf autres placés en état d'arrestation.

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Quelque 250 Israéliens ont été capturés le 7 octobre 2023 lors d’une opération de représailles historique menée par les mouvements de résistance, basés à Gaza, contre l’entité usurpatrice. Le régime y a répondu en lançant une guerre, qui a jusqu'à présent laissé au moins 37 337 morts, côté palestinien, pour la plupart des femmes et des enfants.

Lors d’un accord de trêve d'une semaine conclu en novembre entre le régime sioniste et le Hamas, ce dernier a libéré 105 des captifs en échange de quelque 240 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

Depuis, le mouvement a accepté deux autres propositions de trêve. Tel-Aviv en a cependant rejeté une et refusé de répondre à une autre, tout en intensifiant la guerre, ce qui a conduit à la mort de nombreux prisonniers.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV