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Hamas : il n'est pas question d'échange de prisonniers avant la fin de la guerre d’Israël à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un groupe de captifs israéliens libérés par le Hamas, novembre 2023. ©AFP

Lors d’une interview accordée dimanche soir à la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera, Khalil al-Hayya, chef adjoint du Hamas à Gaza, a souligné qu'aucun accord visant à libérer les prisonniers israéliens ne serait possible avant la fin de la guerre génocidaire en cours déclenchée par le régime sioniste contre la bande de Gaza.

« La Résistance rejette l'agression de l'ennemi, qui doit être stoppée avant que nous puissions discuter d'échanges de prisonniers. La question de l'échange de prisonniers est close jusqu'à la fin de la guerre », a-t-il entériné. « Nous voulons la fin de l'agression. Ensuite, nous commencerons la reconstruction et la construction [de Gaza], et après cela nous parlerons des prisonniers. »

Depuis le début de la guerre, environ 19 000 personnes ont été tuées, suite à l'opération menée le 7 octobre dernier par les mouvements de résistance palestiniens, baptisée Tempête d'Al-Aqsa.

Le mois dernier, dans le cadre d'un cessez-le-feu humanitaire d'une semaine, entrepris conjointement par le Qatar et l'Égypte, les combats ont été interrompus et l'aide humanitaire est entrée à Gaza sous blocus. L'accord a permis aux parties d'échanger 240 Palestiniens enlevés par Israël et 105 captifs détenus à Gaza, dont 81 Israéliens et 24 étrangers.

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Israël dit qu'environ 137 captifs se trouvent toujours à Gaza, tandis qu'il y aurait 7 000 Palestiniens enlevés dans les prisons israéliennes, dont beaucoup sont emprisonnés sans inculpation.

L’élimination du Hamas n’est qu’une chimère

Plus loin dans ses propos, al-Hayya a assuré que les groupes de résistance de Gaza sont en mesure de tenir tête à l'agression israélienne et d'infliger davantage de pertes à l'ennemi.

Il a souligné que la Résistance est inébranlable et est capable d'infliger davantage de pertes à l'ennemi. « L'ennemi ne se soumet pas à la paix, ni à Gaza, ni à Khan Younès, ni dans le nord, ni dans aucune autre zone de la bande de Gaza. »

Plutôt cette semaine, les Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont déclaré avoir tué 36 militaires israéliens en seulement 72 heures.

Le régime israélien a reconnu que nombre de militaires tués à Gaza depuis le début des opérations terrestres s’élève au moins à 116.

Ce haut cadre du Hamas a réaffirmé que l'objectif final recherché par les groupes de résistance palestiniens est « la libération de la terre palestinienne et des lieux sacrés ».

Évoquant l'objectif du régime israélien qui serait de mettre fin au règne et à la présence du Hamas à Gaza, al-Hayya a déclaré que la Résistance s'en sortira haut la main et « quiconque pense [à Gaza] sans le Hamas vit dans l'illusion ».

Le Hamas remercie les groupes de résistance de la région

Le responsable du Hamas a également exprimé sa gratitude envers le mouvement de résistance yéménite Ansarallah pour ses attaques contre des navires liés à Israël dans la mer Rouge, en soutien aux Palestiniens à Gaza.

« Ansarallah a fait pencher la balance en faveur des Palestiniens », s’est-il félicité. « J'appelle nos frères du Yémen à continuer à suivre cette voie. »

Al-Hayya a également remercié les groupes de résistance irakiens et le Hezbollah libanais qui ont mené des frappes de représailles contre Israël en signe de soutien aux Palestiniens de Gaza. Le Hezbollah a réussi à « distraire l'ennemi sur le front nord », a-t-il noté. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV