Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a affirmé que le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, l'avait informé de la réponse du Mouvement de résistance islamique palestinien à un projet de cessez-le-feu pour la bande de Gaza.
Dans un message publié, le lundi 6 mai, sur son compte X, Amir-Abdollahian a indiqué que Haniyeh avait salué les positions fortes du Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, du président Ebrahim Raïssi et de la nation iranienne en faveur de la Palestine et de la bande de Gaza.
Le chef de la diplomatie iranienne a ajouté que Haniyeh l'avait également informé dimanche des dernières évolutions sur le terrain dans la bande de Gaza déchirée par la guerre.
Il a souligné que Haniyeh avait déclaré avoir transmis la réponse du Hamas à un plan conjoint égypto-qatari proposé pour mettre fin aux attaques du régime israélien, échanger les captifs et lever le blocus.
Amirabdollahian, a dit que le chef du Hamas lui avait dit que la balle était désormais dans le camp adverse et que son mouvement était sincère dans ses intentions.
Un bref communiqué du Hamas indique lundi que le groupe de résistance palestinien a accepté une proposition de cessez-le-feu à Gaza où il combat depuis sept mois avec l’armée israélienne, qui a fait jusque-là des dizaines de milliers de morts.
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Selon le communiqué, Haniyeh aurait informé les médiateurs qataris et égyptiens qu'il avait accepté leur proposition de cessez-le-feu à Gaza.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a précisé dans un communiqué publié lundi que lors des entretiens de dimanche soir, Haniyeh avait informé Amir-Abdollahian du plan politique visant à mettre fin à la guerre israélienne à Gaza.
Il a ajouté que Haniyeh a réitéré que la position du Hamas consistait à insister sur la réhabilitation du droit du peuple palestinien à parvenir à un accord politique.
Le premier diplomate iranien a salué la résistance courageuse du peuple palestinien et des groupes de résistance face au régime israélien ; une résistance face au génocide qui dure 7 longs mois.
Amir-Abdollahian a également exprimé le soutien de l'Iran au plan proposé pour la réalisation des droits du peuple palestinien les plus urgents qui sont : la cessation immédiate et permanente des crimes du régime israélien, la levée du blocus cruel de Gaza, l'échange des captifs, le retrait complet et inconditionnel des forces d'occupation de Gaza et enfin la reconstruction des zones dévastées par la guerre.
Il a également informé le Hamas des derniers efforts diplomatiques de l'Iran pour soutenir la Palestine et le mouvement de résistance dans les milieux internationaux, y compris la présence active de la République islamique au 15e Sommet annuel de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Banjul, la capitale de la Gambie.
Selon une copie de la proposition, il y aura trois phases pour mettre fin à l’attaque israélienne contre Gaza.
La première phase appelle au retrait complet des troupes israéliennes du couloir de Netzarim et au retour des Palestiniens déplacés dans leurs foyers. La deuxième phase implique l'annonce d'une cessation définitive des opérations militaires. Dans la dernière phase, le blocus de la bande de Gaza serait complètement levé.
En échange, Israël serait tenu de libérer un nombre indéterminé de prisonniers palestiniens, de retirer ses troupes de certaines régions de la bande de Gaza et de permettre aux Palestiniens de voyager du sud de la bande côtière vers le nord.
Près de 35 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis qu'Israël a lancé son agression contre le territoire le 7 octobre 2023.
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L'invasion est survenue quelques heures après que le Hamas a mené une opération militaire brève mais avec des effets étendus dans les territoires occupés par Israël près de Gaza, tuant ainsi près de 1 200 colons et militaires israéliens.
Le Hamas a également capturé quelque 250 prisonniers lors de son opération anti-israélienne en octobre. Sous la pression croissante des colons vivant en Palestine occupée, le régime israélien fait quant à lui pression pour la libération des prisonniers dans le cadre d’un éventuel accord de cessez-le-feu avec le Hamas.
