TV

Des milliers de colons israéliens ont réclamé la démission de Netanyahu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation anti-Netanyahu à Tel-Aviv, le 4 mai 2024. ©AP

Des milliers de colons israéliens ont manifesté, samedi 4 mai, appelant à un accord immédiat d'échange de prisonniers avec le Hamas et à la démission de Netanyahu.

Selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, les manifestations ont eu lieu dans 70 endroits, avec la participation des familles des captifs qui exigeaient un accord d'échange et des élections anticipées. Des affrontements ont éclaté entre les forces israéliennes et les manifestants à Qods occupée.

Dans ce contexte, Eran Schwartz, l'un des organisateurs des manifestations, a déclaré que « le gouvernement de destruction, qui a conduit Israël à la catastrophe du 7 octobre en raison de ses échecs, poursuit ses plans malveillants, sans tenir compte du retour des captifs ni de ce qui va se produire ».

« Seul un nouveau gouvernement gagnera en confiance et sera capable de rendre les captifs et d'arrêter la chute d'Israël »,  a-t-il ajouté. 

Depuis plusieurs semaines, les Israéliens envahissent les rues de Tel-Aviv et de plusieurs autres villes, exigeant la démission de Netanyahu en raison de sa performance dans la guerre contre Gaza, notamment son rejet continu d’un accord d’échange.

Aujourd'hui encore, le journal israélien Maariv a révélé que les familles de plus de 600 soldats du régime d'occupation israélienne se sont adressées au ministre de la Guerre Yoav Gallant et au chef d'état-major Herzi Halevi dans une lettre exigeant un retour en arrière sur l'invasion de Rafah.

La lettre indiquait en outre qu'ils ne faisaient pas confiance à Halevi et Gallant et mettait en garde contre le fait que l'invasion était un piège mortel.

Médias israéliens : Netanyahu est depuis longtemps devenu un fardeau pour Israël

Selon le rapport des médias israéliens, Israël n'espère aucune victoire à Rafah, car le chef du cabinet d'occupation, Benjamin Netanyahu, est « paralysé par la terreur » et incapable de prendre une seule décision importante.

Dans un article publié par Maariv, l'écrivain politique israélien Ben Caspit a noté que « Netanyahu est depuis longtemps devenu un fardeau pour Israël », ajoutant qu'« il doit quitter son poste ».

« C'est ce que les Britanniques ont fait à Neville Chamberlain (ancien Premier ministre britannique) au milieu de la Seconde Guerre mondiale », a-t-il indiqué. « Ils l'ont fait parce qu'ils n'avaient pas le choix. Ils ne l'ont pas fait parce qu'ils aimaient Churchill. Ils l’ont fait parce que Chamberlain a échoué, a entraîné la Grande-Bretagne d’une disgrâce à une autre et a construit un concept en faillite. »

Selon Caspit, « la seule chose qui pourrait, à l’heure actuelle, rendre Netanyahu fou et l'amener à entrer en force à Rafah, ce sont les mandats d'arrêt que la Cour pénale internationale de La Haye menace d'émettre contre lui ».

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV