L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès de l'ONU a rejeté les accusations infondées des États-Unis et de la Grande-Bretagne concernant l'envoi d'armes au Yémen, affirmant que de telles allégations visent à justifier la campagne de bombardement des deux pays contre le gouvernement de Sanaa.
Dans une lettre envoyée le lundi 18 mars au président du Conseil de sécurité de l'ONU, Amir Saeed Iravani a rejeté les allégations anti-iraniennes formulées par les envoyés américains et britanniques lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Yémen la semaine dernière.
Les diplomates britanniques et américains « ont une fois de plus abusé de la tribune du Conseil de sécurité pour formuler des allégations infondées contre la République islamique d’Iran concernant la situation en mer Rouge et au Yémen », a-t-il soutenu.
« La République islamique d'Iran rejette catégoriquement ces allégations sans fondement, les considérant comme un prétexte auquel ont recouru les États-Unis et le Royaume-Uni pour faire avancer leur programme politique à courte vue ainsi que pour justifier et valider leurs actions illégales et leur agression militaire contre le Yémen. »
Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, les représentants des États-Unis et du Royaume-Uni ont accusé la République islamique d'armer le Yémen. Le représentant permanent de la France a également fait des déclarations similaires.
Iravani a rejeté les allégations « injustifiées et non fondées » de la France contre l'Iran, appelant Paris à « agir de manière plus responsable et à s'abstenir de lancer des accusations politiques sans fondement contre d'autres nations souveraines ».
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L'envoyé iranien a également dénoncé dans cette lettre les frappes menées par les États-Unis contre le Yémen, en réponse aux opérations navales pro-palestiniennes de ce pays.
« Une fois de plus, l'Iran condamne sans équivoque l'agression militaire en cours et le recours illégal à la force contre le Yémen par la soi-disant coalition dirigée par les États-Unis qui viole de manière flagrante la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du Yémen, le droit international, la Charte des Nations unies et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, ce qui représente une menace sérieuse pour la paix et la stabilité régionales », a entériné Iravani.
Il a également indiqué que l'Iran ne se livre à aucune activité contraire aux résolutions de l'ONU sur l'embargo sur les armes au Yémen.
« L'Iran plaide constamment en faveur d'une résolution pacifique de la crise au Yémen par la voie diplomatique et souligne son engagement en faveur de la sécurité maritime et de la liberté de navigation », a-t-il ajouté.
Les forces yéménites ont ciblé les navires à destination et en provenance des ports des territoires occupés, ou dont les propriétaires sont liés à Israël, dans le sud de la mer Rouge, à Bab el-Mandeb, dans le golfe d'Aden, et même dans la mer d'Oman en signe de solidarité avec les Palestiniens de Gaza, soumis à un génocide par Israël et soutenu par les États-Unis.
En réponse aux opérations pro-palestiniennes, les États-Unis et leurs alliés ont bombardé le Yémen, en violation de la souveraineté de ce pays et du droit international.
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Ces attaques illégales ont incité le Yémen à qualifier de cibles légitimes les navires américains et britanniques.
