L'Ukraine prétend avoir réussi à abattre un avion de reconnaissance russe très sophistiqué au-dessus de la mer d'Azov. Kiev dit qu’il s’agit du deuxième avion espion sophistiqué que Kiev a détruit en deux mois.
Dans un article publié vendredi sur X, les renseignements militaires ukrainiens ont prétendu que les forces ukrainiennes avaient abattu « un autre avion sophistiqué russe A-50U… au-dessus de la mer d’Azov », qui se trouve entre la Russie et l’Ukraine.
« La destruction de l'A-50U constitue un autre coup dur porté au potentiel et aux capacités de Moscou », ajoutent les mêmes sources.
Par ailleurs, Oleksandr Syrsky, récemment nommé commandant en chef des forces armées ukrainiennes, a allégué sur Facebook que « la destruction des avions et des ennemis russes est un grand honneur ».
Selon des informations russes et ukrainiennes, l'avion aurait été détruit le 16 février.
Le Beriev A-50, doté de 15 équipages et dont la production est estimée à plus de 300 millions de dollars, est un avion aéroporté d'alerte précoce et de contrôle entré en service en 1985 dans l'armée de l'air russe.
La portée de détection de l'avion de reconnaissance est de 650 kilomètres pour les cibles aériennes et de 300 kilomètres pour les cibles au sol. La Russie l'utilise l'avion pour surveiller les défenses aériennes de l'Ukraine.
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Kiev avait également prétendu plus tôt que les forces ukrainiennes avaient abattu un autre Beriev A-50 au-dessus de la mer d'Azov le 14 janvier.
L'Ukraine « gagnera la guerre » (ministre ukrainien des AE)
S'exprimant vendredi 23 février aux Nations unies à la veille du deuxième anniversaire de « l'opération militaire spéciale » de la Russie en Ukraine, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a prétendu que « l'Ukraine gagnera la guerre », disant à ceux qui pensent le contraire qu'ils auraient tort.
Exhortant les nations du monde à s’unir aux côtés de l’Ukraine contre la Russie, il a juré que la victoire viendrait « le plus tôt possible ».
Il a également rappelé que plus de 140 pays ont jusqu'à présent soutenu les résolutions en faveur de l'Ukraine et appellent les forces russes à se retirer de son pays. Cependant, a-t-il affirmé, « l’objectif de Moscou est de détruire l’Ukraine et ils (les Russes) en parlent ouvertement ».
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, a rejeté les propos tenus par le ministre ukrainien des Affaires étrangères disant que « ce n'était pas la Russie qui a déclenché le conflit en cours ».
Nebenzia a pointé du doigt l’Occident pour avoir fomenté la guerre. Il n’a pas manqué d’accuser l’Ukraine d’être un instrument des ambitions géopolitiques occidentales. Il a également promis que « l'opération militaire spéciale » de la Russie ne prendrait fin que lorsque ses objectifs seraient atteints, notamment la démilitarisation de l'Ukraine et la garantie de son « statut neutre ».
Le Royaume-Uni va aider à reconstituer les réserves d'artillerie de l'Ukraine
Dans un communiqué publié samedi, le ministère britannique de la Défense a déclaré que la Grande-Bretagne dépenserait 245 millions de livres sterling (311 millions de dollars) au cours de l'année prochaine pour reconstituer les réserves de munitions d'artillerie de l'Ukraine.
Deux ans après le début d’une guerre avec la Russie, l’Ukraine souffre aujourd’hui d’une grave pénurie de munitions, demandant sans cesse à l’Occident des armes militaires, notamment de l’artillerie et des armes à longue portée, alors qu’elle lutte pour tenir tête à la Russie.
« Ils ne peuvent pas gagner ce combat sans le soutien de la communauté internationale – et c'est pourquoi nous continuons à faire ce qu'il faut pour garantir que l'Ukraine puisse continuer à se battre vers la victoire », a déclaré le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, dans un communiqué.
Depuis le début de la guerre, le Royaume-Uni a promis plus de 7 milliards de livres sterling (8,8 milliards de dollars) d’aide militaire à l’ex-république soviétique.
En outre, plus de 20 000 recrues des forces armées ukrainiennes ont reçu une formation au Royaume-Uni depuis le début de l’année 2022 dans le cadre de l’opération Interflex dirigée par les Britanniques.
Moscou a mis en garde à plusieurs reprises les dirigeants occidentaux contre la poursuite des livraisons d’armes et de munitions à l’Ukraine, soulignant que de telles mesures n’empêcheraient pas les troupes russes de défendre leurs objectifs et qu’armer Kiev ne ferait que prolonger la guerre.
