Dans un communiqué publié le vendredi 12 janvier, le ministère algérien des Affaires étrangères a fait part du profond regret et de l'inquiétude face aux frappes aériennes américano-britanniques ayant visé plusieurs villes yéménites.
La dangereuse escalade des tensions sapera les efforts déployés par les Nations unies et les pays de la région visant à trouver une solution au conflit au Yémen, peut-on lire dans le communiqué du gouvernement algérien.
La sécurité maritime en mer Rouge ne peut être assurée si on ignore le lien évident entre les attaques de l'armée yéménite contre des "navires commerciaux" et les massacres commis par le régime d'occupation israélien dans la bande de Gaza au cours des trois derniers mois, a indiqué ledit communiqué, déclarant : « Il est impératif de prendre en compte cette dimension pour garantir la stabilité dans la région ».
Dans ce communiqué, le gouvernement algérien a réaffirmé qu’il s’est opposé à toute intervention militaire en raison de leurs « conséquences catastrophiques » pour la paix dans le monde, appelant toutes les parties à mettre un terme à ce conflit dangereux et à se concentrer sur des causes profondes et réelles de la crise.
À noter que les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené, ce vendredi à l’aube, des frappes aériennes par des avions, des navires et des sous-marins contre plus de 12 positions du mouvement de résistance yéménite Ansarallah.
Lors de ces frappes, les sites d’entrainements, les bases aériennes, ainsi que les sites de maintenance de drones appartenant à Ansarallah ont été pris pour cible, ont déclaré les responsables américains.