Une explosion de grande ampleur a secoué tôt samedi 13 janvier la capitale yéménite Sanaa, alors que les médias rapportent que les États-Unis et l'Angleterre prévoient des frappes aériennes contre les forces armées yéménites.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont à nouveau frappé la capitale du Yémen, Sanaa, rapporte la chaîne de télévision Al Masirah sur sa page X.
Le directeur du bureau d'Al Mayadeen au Yémen a confirmé les raids aériens contre la base aérienne d'Al-Dailami, près de l'aéroport international de Sanaa, dans le nord de la capitale, après les frappes menées vendredi par les forces de la coalition américaine en mer Rouge.
هل كانت الغارات الأميركية التي شُنّت اليوم على #صنعاء متوقّعة؟
— قناة الميادين (@AlMayadeenNews) January 13, 2024
الكاتب والمحلل السياسي علي ظافر لـ #الميادين #اليمن @alidhafer2017 pic.twitter.com/7AjPKyaPKR
Un correspondant de Reuters citant des responsables américains a rapporté que les États-Unis avaient mené une autre frappe contre le Yémen ce samedi. Elle visait une installation radar, selon CNN.
« Les États-Unis ont mené de nouvelles frappes indépendamment de leurs alliés. Il s'agissait de frappes beaucoup plus modestes que celles d'hier, elles ont ciblé une installation radar utilisée par les Yéménites », a précisé la chaîne.
Pour sa part, NBC News, citant des haut-gradés militaires américains, a rapporté que cette attaque des États-Unis contre le Yémen « a été menée par un navire de guerre américain ».
Le site américain Politico a à son égard confirmé l'attaque des États-Unis pour la deuxième journée consécutive, estimant qu'elle « conduit à une implication accrue de l'administration Biden dans une guerre au Moyen-Orient qui divise l'opinion à Washington ».
Aucun autre détail n'a été rapporté jusqu'à présent sur la nouvelle frappe américaine contre Sanaa.
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Dans la nuit de jeudi à vendredi, les États-Unis et l’Angleterre ont lancé une attaque contre les positions d'Ansarallah au Yémen suite à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Des sources d'information ont rapporté vendredi matin qu'en réaction, l'armée régulière yéménite avait attaqué une cible américaine dans la mer Rouge.
L'USS Florida, un sous-marin lance-missiles qui a traversé la mer Rouge le 23 novembre, a participé à l'attaque contre le Yémen, selon un deuxième responsable américain.
CNN a par ailleurs rapporté que l'administration Joe Biden avait informé le Congrès américain de son plan avant le raid aérien.
L'armée yéménite, en soutien à la Résistance de la nation palestinienne dans la bande de Gaza, a pris pour cible, ces dernières semaines, plusieurs navires israéliens ou ceux transportant des marchandises à destination des ports en Palestine occupée via la mer Rouge, l'océan Indien et le détroit de Bab el-Mandeb.
Le Conseil politique suprême du Yémen a annoncé qu’après les attaques menées par les États-Unis et le Royaume-Uni, leurs intérêts sont désormais dans la ligne de mire des forces armées yéménites.
Les frappes américaines et britanniques au Yémen s'inscrivent dans la lignée de l’agression du régime sioniste contre la bande de Gaza, a affirmé le Conseil politique suprême du Yémen.
De même, dans une allocution, le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree, a souligné que « pour défendre le Yémen, sa souveraineté et son indépendance, nous n'hésiterons pas à cibler les sources de menaces et toutes les cibles maritimes et terrestres hostiles. Ces frappes ne nous empêcheront jamais de soutenir le peuple palestinien ».
