Les ministères des Affaires étrangères russe et chinois, tout en exprimant leur inquiétude face aux frappes aériennes au Yémen, ont déclaré que cette action augmenterait les tensions dans la région de l'Asie occidentale.
L’agence de presse Fars News a rapporté que les attaques des États-Unis et du Royaume-Uni ce vendredi matin, 12 janvier, contre des cibles au Yémen se sont accompagnées d'une vive réaction de la Russie et de la Chine.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré : « Les attaques américaines contre le Yémen sont un autre exemple de la distorsion des résolutions du Conseil de sécurité et du mépris total des lois internationales ; ce qui conduit à une escalade des tensions dans la région. »
Selon l'agence de presse Sputnik, le ministère chinois des Affaires étrangères a quant à lui affirmé : « Nous sommes préoccupés par l'escalade des tensions en mer Rouge et nous demandons à toutes les parties concernées de faire preuve de retenue. »
« Nous ne voulons pas assister à une escalade des tensions en mer Rouge car cela aurait un impact négatif sur le commerce mondial », indique le communiqué, tout en soulignant la volonté de la Chine de poursuivre les contacts avec toutes les parties pour apaiser la situation en mer Rouge.
Plus tôt, le commandant de l'armée de l'air américaine en Asie occidentale avait déclaré : « Nous avons attaqué ce matin 60 cibles dans 16 bases de la milice Houthis avec plus de 100 missiles guidés depuis les airs et la mer. »
Mohammed Abdessalam, porte-parole du mouvement Ansarallah du Yémen, a également déclaré que l'attaque conjointe des États-Unis et de l'Angleterre était clairement une offensive [et non à caractère défensif comme annoncé par les agresseurs] et que ces pays recevraient très prochainement une réponse appropriée à leur agression.
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