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Les États-Unis réfléchissent à des frappes aériennes contre Ansarallah (Bloomberg)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des membres de la marine yéménite ont saisi le navire israélien Galaxy Leader en mer Rouge, le 20 novembre 2023. ©Harbi Press

Les États-Unis et leurs alliés envisagent d’éventuelles frappes militaires contre l’armée yéménite pour empêcher les opérations contre les navires israéliens, a rapporté Bloomberg.

Citant des sources bien informées, Bloomberg rapporte que le Pentagone se prépare à présenter au président américain, Joe Biden des options pour une réponse ferme aux attaques de l'armée yéménite contre les navires israéliens. Le rapport indique également que Washington entend paralyser la capacité des forces armées yéménites à cibler les navires associés au régime israélien.

John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, a déclaré mardi soir 19 décembre lors d’une conférence de presse que l’administration Biden envisageait de re-désigner Ansarallah comme « organisation terroriste », mais qu’aucune décision n’avait été prise.

Dans ce droit fil, le magazine Politico a rapporté que le Pentagone s'inquiétait du coût croissant et exorbitant de l'interception et de l'abattage des drones et des missiles tirés par l'armée yéménite.

En allusion aux 38 interceptions effectuées par des navires de l’US Navy, Politico explique qu’un missile de 2 millions de dollars est utilisé pour intercepter un drone yéménite de 2 000 dollars.

« Le problème du coût de l'abattage des drones yéménites doit être résolu et les États-Unis doivent envisager des options moins coûteuses », disent des responsables du Pentagone.

Le rapport précise ensuite que 19 pays, dont des gouvernements arabes, ont rejoint le groupe de travail international pour protéger la navigation en mer Rouge. Seuls neuf pays souhaitent que leur participation à ce groupe de travail soit rendue publique. « La situation est compliquée pour les pays arabes car la coalition a pour but de protéger les navires liés à Israël. »

John Kirby a précisé que « l'opération [de la coalition maritime] est une opération multinationale dirigée par les États-Unis pour contrer les attaques yéménites en mer Rouge. « L’adhésion au groupe de travail multinational est une démarche volontaire et chaque pays détermine le niveau de sa participation. »

Il a affirmé que « les États-Unis et leurs partenaires feront tout ce qu'ils peuvent pour protéger les navires en mer Rouge ». La coalition navale « Prosperity Guardian » est une initiative multinationale de sécurité qui assure la surveillance maritime et la défense des navires.

Le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche a indiqué également que « les navires et avions des pays qui rejoignent cette force maritime combinée rejoindront nos forces en mer Rouge. »

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé mardi la formation d'une coalition de 10 pays pour contrer les opérations de l'armée yéménite contre les navires israéliens en mer Rouge.

Ces menaces surviennent alors que le porte-parole d’Ansarallah a averti les États-Unis et les pays occidentaux que « les opérations directes contre le Yémen se transformeront en une guerre régionale et internationale dont les effets désastreux sont inimaginables ».

En soutien au peuple palestinien sans défense de Gaza, soumis à des bombardements quotidiens israéliens depuis plus de deux mois, l'armée yéménite a attaqué plusieurs navires israéliens ou des navires en route vers les territoires occupés.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV