Le régime israélien a exigé des autorités égyptiennes le refus des 60 tonnes d'aide humanitaire iranienne envoyées dans ce pays africain pour être transférées dans la bande de Gaza assiégée via le point de passage de Rafah, à la frontière entre l'Égypte et Gaza.
Citant des sources politiques s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, la chaîne d'information libanaise Al Mayadeen a rapporté que des responsables égyptiens s'étaient excusés auprès des responsables de la RII de ne pouvoir réceptionner l'aide iranienne destinée à la bande de Gaza en raison du refus du régime israélien à autoriser son acheminement par le point de passage de Rafah.
L'aide humanitaire de la République islamique d'Iran, composée de nourriture, de matériel médical et de médicaments, a été envoyée à l'Égypte le vendredi 20 octobre depuis l'aéroport Imam Khomeini, dans le sud-ouest de la capitale iranienne, Téhéran, en coordination avec la Société du Croissant-Rouge iranien.
Cette aide, le président du Croissant-Rouge iranien, Pirhossein Kolivand, l'avait déjà assurée la semaine dernière, exprimant la détermination de la République islamique d'Iran à faire parvenir de l'aide humanitaire aux habitants de la bande de Gaza.
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue égyptien Rami al-Nazer, le responsable iranien s’est attardé sur la nécessité d’un soutien continu au peuple opprimé de Gaza.
Soulignant la pénurie de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux de Gaza, Pirhossein Kolivand a noté que la Société du Croissant-Rouge iranien était prête à envoyer le carburant nécessaire, avant de déclarer que cette décision résoudrait les problèmes d’énergie dans les centres médicaux et aiderait les blessés.
Par ailleurs, la Société du Croissant-Rouge palestinien a indiqué dans un communiqué publié dimanche 12 novembre que l’hôpital Al-Qods, le deuxième plus grand hôpital de Gaza, avait cessé de fonctionner en raison du manque de carburant et d’électricité alors que les militaires israéliens continuaient de bombarder la bande assiégée.
« L’hôpital a été livré à lui-même sous les bombardements israéliens continus, ce qui présente de graves risques pour le personnel médical, les patients ainsi que les civils déplacés », a déploré le Croissant-Rouge palestinien dans son communiqué.
« Le personnel médical fait tout son possible pour prodiguer des soins aux patients et aux blessés, recourant même à des méthodes médicales non conventionnelles dans un contexte humanitaire désastreux et une pénurie de fournitures médicales, de nourriture et d’eau », a ajouté le communiqué.
En outre, le Croissant-Rouge palestinien a tenu la communauté internationale ainsi que les signataires de la quatrième Convention de Genève pour responsables de l’effondrement complet du système de santé de Gaza et de la grave crise humanitaire qui en a résulté.
Tommaso Della Longa, porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré que l’hôpital Al-Qods a été coupé du monde au cours des six à sept derniers jours.
La guerre d'Israël contre Gaza a commencé après que les groupes de résistance palestiniens ont mené une attaque surprise contre l'entité usurpatrice, baptisée opération Tempête d'Al-Aqsa, en réponse au massacre et aux exactions subies par les Palestiniens qui durent depuis des décennies.
À noter qu’Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes contre l’enclave côtière, notamment contre des hôpitaux, des zones résidentielles et des lieux de culte.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé à Gaza, depuis le début de l’agression israélienne contre cette bande assiégée, au moins 11 200 Palestiniens ont été tués en martyr. Plus de 28 000 personnes ont également été blessées.
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