Les autorités de sécurité libanaises ont arrêté deux personnes liées à des activités d’espionnage au profit d’Israël alors qu’elles tentaient de quitter le pays via l’aéroport international Beyrouth-Rafic Hariri de la capitale libanaise, ont rapporté les médias locaux.
Le général Elias al-Baysari, chef de la sécurité publique du Liban, a déclaré que les deux hommes « menaient certaines opérations à l’intérieur du Liban et avaient tenté de sortir via l’aéroport et avaient été arrêtés ».
Il a ajouté que « sur la base des enquêtes et des aveux, ils ont été transférés à la justice militaire compétente, et nous annoncerons ultérieurement les détails de cette cellule qui représentait une menace pour le Liban ».
« Nous avons mené une enquête et déterminé que cette cellule représentait un danger pour le Liban », a ajouté le responsable.
« La lutte contre le terrorisme est une priorité et la lutte contre les réseaux d’espionnage mis en place par l’ennemi israélien est une priorité absolue », a souligné al-Baysari.
Le journal Nida al-Watan, citant al-Baysari, a écrit que ces deux espions étaient chargés de surveiller les sites sensibles et essentiels du Hezbollah libanais et de déterminer leurs coordonnées complètes.
Les informations indiquent que les détenus possèdent la nationalité russe et que le processus d’arrestation a eu lieu il y a quelque temps. « L’ambassade de Russie à Beyrouth a été informée de l’affaire et l’existence du réseau n’a été annoncée qu’une fois l’enquête terminée », ajoute Nida al-Watan.
Les services de renseignement et de sécurité libanais ont arrêté des dizaines d’espions au fil des ans, soupçonnés de collaboration avec Israël, certains étant condamnés à des peines de prison allant jusqu’à 25 ans.
En juin dernier, les forces de sécurité libanaises ont arrêté un journaliste libanais, qui travaillait pour plusieurs médias libanais et internationaux, soupçonné de collaboration avec le régime israélien.
Selon un rapport publié par le journal en ligne arabophone Al-Modon, le ressortissant libanais, identifié comme H. Muzahem, était en contact avec « l’ennemi israélien » depuis 2018.
Il a été arrêté par des membres de la Division du renseignement des Forces de sécurité intérieure, en attendant la fin des enquêtes techniques et de sécurité sur son cas.
Al-Modon, citant des sources bien informées sous couvert d’anonymat, a indiqué que son cas avait été renvoyé devant le tribunal militaire.