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Zoom Afrique du 30 juillet 2023

Zoom Afrique du 30 juillet 2023

Les titres de la rédaction :

  • La Mauritanie peut tirer parti de la Zlecaf en exploitant les chaînes de valeur agro-industrielles (rapport)
  • Côte d’Ivoire : les mines d’or Yaouré et Sissingué ont livré 86 402 onces au deuxième trimestre 2023
  • Rwanda : Kigali va recevoir 100 bus pour le transport public d’ici fin 2023
  • Des bourses de l’Union africaine pour se former dans le numérique, la finance et l’entrepreneuriat

Les analyses de la rédaction :

L’axe USA-OTAN totalement bouleversé par le putsch au Niger

Depuis 72 heures, la France est totalement bouleversée par ce qui se passe au Niger. La preuve : le président français Emmanuel Macron a ouvert dans l’après-midi de samedi une réunion spéciale du Conseil de défense et de sécurité nationale consacrée à la situation au Niger, où le général Abdourahamane Tiani, chef de la garde présidentielle à l’origine de la chute de Mohamed Bazoum, s’est présenté vendredi comme le nouvel homme fort du pays. Ce dimanche, « un sommet spécial » de la Cédéao, à laquelle appartient le Niger, se tiendra à Abuja pour évaluer la situation.

« Ce coup d’État est parfaitement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, pour le Niger, et pour toute la région », a souligné Emmanuel Macron. « C’est pourquoi nous appelons à la libération du président Bazoum et à la restauration de l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Le ministère des Affaires étrangères français a pour sa part affirmé que la France « ne reconnaît pas les autorités » issues du putsch mené par le général Abdourahamane Tiani.

De son côté, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a assuré le président nigérien déchu Mohamed Bazoum de l’« indéfectible soutien » des États-Unis et a indiqué que le coup d’État du 26 juillet mettait en péril « des centaines de millions de dollars d’aide ».

Les réactions des pays occidentaux, à leur tête la France met au grand jour ce qui se passe en ce moment au Sahel.

L’axe USA-OTAN a totalement perdu le contrôle.

La panique a atteint son apogée. Le fait de revivre le scénario malien ou encore burkinabé est impensable pour la France.

Mais le Niger a tracé son chemin et il ne reviendra pas sur sa décision.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, jeudi, à Niamey, la capitale du Niger et à Dosso (Sud-ouest) pour soutenir la junte militaire qui s’est emparée du pouvoir mercredi.

À Niamey, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège de l’Assemblée nationale, a constaté le correspondant d’Anadolu.

« Vive l’armée nigérienne », « A bas la France »... Tels étaient, entre autres, les slogans que scandaient les manifestants qui ont également appelé les militaires à prendre le temps nécessaire pour organiser de nouvelles élections.

Barkhane, Minusma, Cédéao et toutes autres institutions étrangères et interventionnistes doivent plier bagage, l’ère colonialiste est terminée...

Ce pays africain demande l’aide russe pour former ses militaires :

par Sputnik Afrique

Ouagadougou a demandé l’aide de Moscou en matière de formation militaire, vu que l’armée burkinabée a aussi un énorme besoin d’entraînement de ses forces spéciales pour lutter contre le terrorisme, a affirmé à Sputnik Afrique l’ambassadeur russe au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, lors du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg.

La Russie a reçu une nouvelle demande du Burkina Faso pour qu’elle forme ses militaires. Et les forces antiterroristes spéciales burkinabées ont aussi besoin d’entraînement, a déclaré à Sputnik Afrique Alexeï Saltykov, ambassadeur russe au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, lors du deuxième sommet Russie-Afrique qui se tient à Saint-Pétersbourg.

« Les Burkinabés ont demandé encore notre aide en ce qui concerne la formation des militaires. Et il y a aussi le besoin énorme d’entraînement des forces spéciales pour lutter contre le terrorisme. Je sais que nous allons continuer nos discussions pour aboutir à des propositions concrètes et voir ce que nous pouvons proposer à la partie burkinabée ».

Selon lui, les militaires burkinabés qui poursuivent leur formation dans les établissements spéciaux russes sont de plus en plus nombreux d’année en année. M.Saltykov a rappelé que Moscou et Ouagadougou avaient signé un accord bilatéral en 2006 sur la coopération technique et militaire, et que la Russie avait livré beaucoup de matériel militaire au Burkina Faso, qui était toujours utilisé par l’armée du pays.

Pour M.Saltykov, tous les domaines peuvent être profitables tant aux pays africains qu’à la Russie. Mais selon lui, le domaine technologique peut être utile pour le Burkina au vu de son sol bondé de richesses minières.

Soudan : l’analyse de la situation

Les combats se poursuivent au Soudan, alors que le conflit est entré dans son 100e jour. La guerre semble toujours sans issue. Depuis le 15 avril, l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo ne cessent de répéter vouloir « gagner ou mourir ».

Luc Michel, géopoliticien, s’exprime sur le sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV