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RCA : Touadera marque des points, l’Occident en colère
« Le bloc du BRDC, qui rassemble les principaux leaders de l’opposition, a manifesté dans les rues de Bangui vendredi 14 juillet matin malgré l’interdiction du gouvernement. Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique avait justifié la mesure, en raison de son “caractère subversif” et de la “situation sécuritaire”. Les adversaires du président Faustin-Archange Touadéra dénoncent toujours le référendum pour une nouvelle constitution, prévu pour le 30 juillet, et accusent le chef de l’État de vouloir s’attribuer une présidence à vie », RFI décrit ainsi la situation en RCA.
Pourquoi un média mainstream par excellence qui ne fait en général que la promotion de la loi fondamentale dans les pays africains et on peut en citer des exemples du Cameroun ou du Mali où la France a tout fait pour arracher à coup de manœuvre de déstabilisations, de révolution de couleur, de coup d’État, même d’en changer le contenu, affiche-t-il une telle réticence quand le président centrafricain, champion de la lutte anti-néocoloniale, par qui a commencé la mise à la porte de la puissance d’occupation française en Afrique parle d’un référendum constitutionnel ?
« Tous les jours ou presque, les partisans du pouvoir manifestent et ils l’ont encore fait il y a deux semaines, lorsque le projet [de nouvelle constitution - NDLR] a été officiellement présenté, affirme le coordinateur du BRDC et président du parti Patrie Crépin Mboli-Goumba. Malgré la pluie, malgré le nombre de soldats qui était là pour impressionner, donc malgré les intimidations et les interdictions, le peuple est sorti en masse pour dire non à ce référendum illégal. Parce qu’interdit par la Cour constitutionnelle de notre pays. »
Mais selon le chef de l’État, ce que veut le peuple centrafricain, c’est un référendum constitutionnel : « depuis le dialogue républicain, en mars dernier, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la révision », selon lui. « Notre corpus juridique n’est pas immuable. Il doit s’adapter aux évolutions sociales, politiques, techniques et environnementales tant nationales qu’internationales », estime-t-il encore.
Mais de quoi s’agit-il dans la Constitution centrafricaine pour que sa révision soit aussi difficile à digérer pour l’axe occidental ?
Il faut savoir que comme toute autre constitution, celle de la RCA est composée de plusieurs parties : le pouvoir judiciaire, le conseil de l’état, le conseil économique et social, le Conseil national de la médiation, le haut conseil de la communication, les collectivités territoriales et tout un tas d’autres chapitres qui concernent les divers aspects d’un gouvernement et de son peuple.
Le point le plus important dans tous ces chapitres est l’aspect économique, mais aussi militaire.
Un point important à révéler porte sur les changements radicaux que le président Touadera a effectués durant ces dernières années notamment en ce qui concerne les accords militaires.
Mali : l’armée se renforce
Au moins 22 terroristes ont été tués lors d’« une embuscade déjouée » mercredi par un détachement militaire à Sokolo, dans le centre du Mali, selon l’armée malienne.
« Les Forces armées maliennes ont déjoué, avec un remarquable professionnalisme, une embuscade contre une mission d’approvisionnement en vivres des populations dans le secteur de Sokolo, dans le centre du pays, en fin de matinée du mercredi 12 juillet », ajoute un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
En outre, douze motos ont été détruites et plusieurs armes saisies, selon la même source.
« Estimés à une cinquantaine, ces terroristes sont responsables de multiples harcèlements contre les Forces armées maliennes (FAMa) et des abus contre les populations dans le secteur », souligne la DIRPA. » L’évaluation des frappes aériennes contre des rescapés terroristes retranchés dans une forêt est en cours, poursuit le communiqué.
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené plusieurs opérations aéroterrestres qui ont permis de neutraliser 51 terroristes et d’interpeller 55 suspects, à travers la destruction de cinq bases ennemies, a annoncé, mardi, le chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), le colonel Souleymane Dembélé.
Au cours de la conférence de presse mensuelle de la DIRPA, dans les locaux de la structure, en présence d’autres responsables, le colonel Dembélé, a ajouté que l’Armée malienne, sur la base de renseignements, a, également, « détruit huit Engins explosifs improvisés (EEI) et récupéré plusieurs armes et munitions dont 21 AK47, 2 PKM et cinq fusils de chasse, ainsi qu’une importante quantité de matériels roulants dont deux véhicules pick-up ».
Au cours de ces opérations, les FAMa déplorent six morts et deux blessés dont les vies sont hors de danger.
Ces missions offensives ont été essentiellement menées dans les secteurs de Sevaré Macina, Nara, Bafo, Gao, Bandiagara, Boni (Centre), et Ménaka, Ansongo 9Nord), et sur la zone du sud-ouest, vers la Boucle du baoulé où les terroristes font le mouvement.
Le samedi 22 avril dernier, au cours d’une attaque terroriste complexe à Sévaré (Région de Mopti, dans le Centre du Mali), le chef d’état-major général des Armées, le général Oumar Diarra a révélé que parmi les terroristes neutralisés, il y avait des enfants soldats de 10 à 16 ans. De même le lundi 24 avril, la hiérarchie militaire a fait remarquer, par le biais d’un communiqué, l’emploi par les terroristes d’enfants soldats dans les combats.
Le Mali, a longtemps été abandonné seul dans le combat contre le terrorisme et l’insécurité sur son territoire, et est désormais en passe de gagner aujourd’hui tous les combats grâce au soutien du peuple et aux efforts du gouvernement qui ne ménagent aucun effort pour équiper et former les Forces Armées maliennes (FAMa).
Russie/Afrique du Sud : le renforcement des relations
Le Président russe a eu un entretien téléphonique avec son homologue sud-africain. Les deux dirigeants ont évoqué l’initiative de paix africaine pour l’Ukraine ainsi que l’avenir de l’accord céréalier. Le chef du Kremlin Vladimir Poutine s’est entretenu avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, a fait savoir la présidence russe dans un communiqué. Selon le document, le dirigeant russe a constaté que l’objectif principal de l’accord céréalier, qui consistait à approvisionner les pays africains dans le besoin, n’avait jamais été atteint.
Dans le même temps, les obstacles à la livraison d’engrais russes n’ont pas été levés, bien que cela soit prévu par les dispositions de l’accord d’Istanbul, a souligné M. Poutine. L’accord sur les céréales arrive à son terme le 17 juillet prochain. Les deux dirigeants ont notamment convenu de poursuivre les discussions concernant l’initiative de paix africaine pour l’Ukraine à l’approche et dans le cadre du prochain sommet Russie-Afrique prévu les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg.