« Les États membres de l’OTAN ne doivent pas sous-estimer la puissance militaire russe, malgré la mutinerie de courte durée du groupe Wagner », a déclaré le secrétaire général de l’alliance militaire dominée par les États-Unis, Jens Stoltenberg. Il a souligné que l’OTAN a décidé ces derniers jours de renforcer sa préparation à affronter la Russie.
« Nous avons tous vu les événements en Russie au cours de ces derniers jours, mais ce sont des affaires intérieures des Russes », a ajouté Stoltenberg lors d’une conférence de presse à La Haye, mardi 27 juin.
« Dans le même temps, nous ne devons pas sous-estimer la Russie », a déclaré le secrétaire général de l’alliance, ajoutant que les membres de l’OTAN poursuivraient leur soutien militaire à Kiev et enverraient « un message clair de notre engagement » lors du sommet de l’OTAN en Lituanie le mois prochain.
Plus tôt, Jens Stoltenberg avait affirmé que les troupes ukrainiennes « progressaient » dans le cadre de leurs offensives contre la Russie, arguant que « Plus les Ukrainiens pourront libérer de territoire, meilleure sera leur position à la table des négociations ».
Pendant ce temps, le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces ukrainiennes avaient subi des pertes importantes et ne parvenaient toujours pas à franchir les lignes défensives du Donbass et de la région de Zaporijjia.
Un nombre important de chars lourds Leopard-2 de fabrication allemande et de véhicules de combat Bradley de fabrication américaine ont été détruits ou abandonnés lors des opérations offensives de l’Ukraine ce mois-ci.
Le New York Times a cité plus tôt cette semaine des responsables américains selon lesquels l’Ukraine n’avait pas réussi à tirer parti de la mutinerie soudaine de Wagner.
Les troubles ont éclaté le 24 juin et ont pris fin en moins d’une journée, lorsque le chef de la société militaire privée, Evgguéni Prigojine, a conclu un accord avec les autorités suite auquel les combattants de Wagner sont retournés dans leurs casernes.