En réponse à l’invitation de son homologue sud-africain, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Hossein Amir-Abdollahian, participera au sommet des ministres des Affaires étrangères des BRICS, qui se tiendra le 1er juin au Cap, capitale de l’Afrique du Sud.
L’Iran n’est pas encore membre des BRICS, mais il a soumis une candidature, en 2022, pour devenir membre de ce groupe des puissances émergentes.
Dans ce droit fil, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, Mehdi Safari, a déclaré que l’Iran et les membres des BRICS prendraient des mesures pour retirer le dollar américain de leurs échanges commerciaux, soulignant que l’Iran pourrait développer son commerce, par l'intermédiaire de l'Afrique du Sud, dès son adhésion aux BRICS.
Ailleurs dans ses remarques, Mehdi Safari a fait part de grandes capacités iraniennes dans plusieurs domaines, dont l’énergie, les raffineries, la construction routière et immobilière.
Jusqu'à présent 19 pays ont déposé des demandes d’adhésion aux BRICS regroupant cinq pays émergents à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud qui comptent parmi les pays les plus industriels et les plus puissants du monde.
Il s'agit d'économies en développement majeures qui visent à avoir un impact dans plusieurs domaines, notamment l'énergie, l'environnement, le commerce international et la stabilisation, la sécurité alimentaire, la recherche et le développement technologique ou encore la lutte contre le terrorisme.