En Israël, des milliers de personnes ont manifesté contre le cabinet d'extrême droite, qualifiant le régime de Tel-Aviv de « dictature ».
Des milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans les rues des territoires occupés de la Palestine pour la 20e semaine consécutive de mobilisation contre les politiques du cabinet extrémiste israélien, y compris son soi-disant plan de refonte judiciaire.
Les manifestants ont envahi le centre de la ville côtière de Tel-Aviv samedi, scandant des slogans comme « Israël est presque une dictature », et portant une immense pancarte sur laquelle était libellée « Arrêtez-les ».
Les médias du régime israélien ont estimé qu'entre 90 000 et 100 000 manifestants avaient pris part à la manifestation de samedi.
Les rassemblements ont lieu chaque semaine en Palestine occupée depuis début janvier, où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé son projet de réforme judiciaire qui donne plus de poids à son cabinet extrémiste dans le processus de nomination des juges de la Cour suprême, accordant ainsi aux hommes politiques et à la Knesset les moyens d'annuler les décisions de la Cour.
Le cabinet d'extrême droite de Netanyahu accuse le tribunal d'exercer trop de pouvoir et affirme que les changements sont nécessaires pour trouver un équilibre entre le pouvoir judiciaire et les hommes politiques.
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« Cela me fait peur que nous soyons encore à quelques heures à tout moment de nous transformer en dictature », a déclaré un manifestant cité par Reuters.
« Peu à peu, moi-même, mes enfants et mes petits-enfants perdons l'espoir de vivre ici... et d'avoir une vie normale comme tout le monde le mérite », a déclaré un autre contestataire.
Un sondage réalisé en mai dernier par la chaîne de télévision israélienne KAN 11 a montré que 74 % des colons israéliens étaient contre la conduite politique du cabinet.
Confronté à une pression publique écrasante, y compris les plus grandes manifestations jamais vues dans les territoires occupés ainsi que plusieurs grèves, Netanyahu a annoncé une pause dans le plan le 27 mars pour permettre des pourparlers sur les réformes.
Le cabinet extrémiste du régime israélien s'est toutefois engagé à poursuivre le plan en question.
