Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la visite officielle du président Raïssi à Damas, l’Iran et la Syrie ont souligné leur détermination à élargir les relations bilatérales et éradiquer le terrorisme.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que l’Iran continuerait de coopérer avec la Syrie jusqu’à l’éradication complète des derniers groupes terroristes parrainés par l’étranger, qui opèrent encore dans certaines régions dans ce pays.
Le communiqué publié vendredi 5 mai suite à la visite de deux jours du président Raïssi à Damas, une première d’un chef d’État iranien en Syrie depuis 2010, fait état de la satisfaction des deux parties quant à la coopération conjointe dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Le communiqué souligne que l’Iran et la Syrie continueraient à travailler ensemble jusqu’à l’anéantissement total de tous les groupes terroristes en Syrie.
Le président Raïssi et son homologue syrien se sont également entretenus des moyens de développer et de renforcer davantage les relations cordiales et stratégiques entre Téhéran et Damas, et abordé les dernières évolutions régionales et internationales.
Les deux parties ont souligné la nécessité de respecter la souveraineté nationale, l’indépendance et la préservation de l’intégrité territoriale des deux pays, conformément aux objectifs et principes de la Charte des Nations unies.
Le président iranien et son homologue syrien ont mis l’accent sur l’importance de renforcer les relations bilatérales à travers la poursuite de la coopération politique, économique, consulaire et d’autres domaines de coopération, ainsi que la poursuite de l’échange de délégations de haut rang entre les deux pays.
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En outre, Raïssi et Assad se sont dits prêts à prendre des mesures appropriées visant à promouvoir davantage les relations commerciales et économiques bilatérales par le biais des mécanismes existants tels que la Haute Commission conjointe. Ils ont souligné les domaines potentiels de coopération dans la période de reconstruction et de développement de l’après-guerre en Syrie.
Les deux présidents ont vivement condamné la poursuite des raids aériens du régime israélien contre diverses régions syriennes et les ont décrits comme un facteur déstabilisant le Moyen-Orient. Ils ont mis l’accent sur le droit légitime de la Syrie à riposter de manière appropriée à de tels actes d’agression.
Ils ont condamné la poursuite de l’occupation israélienne des hauteurs du Golan syrien et la décision du régime de Tel-Aviv d’annexer le plateau stratégique en violation flagrante du droit international.
Les deux parties ont vivement dénoncé la décision du gouvernement américain de reconnaître le contrôle israélien du plateau du Golan, dont s’est emparé Israël en 1967.
Les deux presidents ont également condamné la présence de forces d’occupation étrangères sur le territoire syrien avant de la qualifier d’illégitime et ont appelé à y mettre un terme.
Ils ont souligné la nécessité pour le gouvernement de Damas de consolider et d’élargir sa souveraineté sur l’ensemble de la Syrie et ont dénoncé le pillage continu par l’armée américaine du pétrole brut et des ressources naturelles syriennes.
Les deux présidents ont exigé une réaction décisive de la communauté internationale pour mettre fin à de telles actions.
Les deux parties ont également condamné fermement les sanctions unilatérales et illégitimes imposées par les États-Unis et l’Union européenne contre l’Iran et la Syrie, affirmant que les mesures coercitives sont contraires aux lois internationales et aux principes humanitaires.
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Ils ont déclaré que les sanctions affectent des personnes innocentes et leur sont préjudiciables, appelant à la fin immédiate de ces mesures inhumaines.
Ils ont souligné la nécessité de briser immédiatement le blocus de la Syrie afin de recevoir une aide et une assistance internationales pour la reconstruction des régions touchées par le tremblement de terre.
Raïssi et Assad ont finalement salué la récente réconciliation entre l’Iran et l’Arabie saoudite dans un accord parrainé par la Chine, qualifiant le rapprochement d’étape importante vers l’établissement de la stabilité dans tout le Moyen-Orient.
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