Un haut responsable du Hezbollah, a souligné que l'hégémonie américaine assistait à un sérieux recul dans le monde et dans la région du Moyen-Orient en particulier.
Lors d’un discours dans le district de Bint Jbeil situé dans le gouvernorat de Nabatieh dans le sud du Liban, le chef du Conseil exécutif du Hezbollah, Seyyed Hashem Safieddine, a souligné que pour que les peuples et les pays du Moyen-Orient puissent résoudre leurs problèmes, ils doivent se libérer de leur dépendance à l'hégémonie américaine.
« Vous vous trompez sérieusement dans votre évaluation des événements qui se produisent. Les États-Unis quitteront la région tôt ou tard », a-t-il réaffirmé s'adressant à ceux qui tissent leur sort avec la politique américaine.
« Nous avons appris à bien connaître les États-Unis tout au long de quatre décennies de confrontation avec l'hégémonie et les projets américains en Occident et au Moyen-Orient également », a-t-il fait savoir, soulignant qu'il est logique de penser que la présence des États-Unis dans la région touche à sa fin.
En ce qui concerne le Liban et sa politique intérieure, ce responsable du Hezbollah a également assuré que le seul moyen qui permettrait à ce pays de résoudre ses problèmes est de laisser tomber la politique américaine et de s'en distancier.
Dans une autre partie de ses propos, le chef du Conseil exécutif du Hezbollah a déclaré que la Résistance a réussi à semer la panique au sein du régime israélien grâce à de nouvelles équations et développements qui ont eu lieu au cours des dernières semaines.
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« Les États-Unis ne veulent pas que les habitants de la région dirigent eux-mêmes leurs affaires. Ils exigent que le peuple de la région suive aveuglément les diktats américains, mais la Résistance ne permettra pas que cela se produire », a-t-il martelé.
Le régime israélien est l'allié numéro un des États-Unis dans la région, et ils partagent des renseignements sur le terrorisme, la prolifération nucléaire et la politique au Moyen-Orient.
« Dans la conjoncture actuelle, la Résistance est devenue influente au Liban et dans la région, personne ne nous ramène 100 ans en arrière. Aujourd'hui, c'est l'ère de la Résistance », s’est-il félicité.
De nombreux analystes estiment que Washington s'affaiblit dans la région en raison de l'évolution des équations et de la présence de la Résistance.
Récemment également, un analyste et écrivain géostratégique américain a déclaré que le rétablissement des relations diplomatiques entre l'Iran et l'Arabie saoudite est une catastrophe pour l'hégémonie américaine, qui est fondée sur une instabilité permanente entre alliés et concurrents potentiels.
« Depuis leur création en 1976 jusqu’en 2019, les États-Unis ont mené près de 400 interventions militaires ; plus d’un quart d’entre elles ont eu lieu dans la période suivant la guerre froide », précise un rapport. « Actuellement, les forces spéciales des États-Unis sont déployées dans plus de pays que leurs ambassadeurs », ajoute le même rapport.
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