Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hasan Nasrallah, a prononcé un discours ce mercredi 22 mars lors d’une cérémonie en commémoration de l’un des dirigeants fondateurs du Hezbollah, Hussein al-Shami, à Dahiyeh, dans le sud de la capitale libanaise, Beyrouth.
Présentant ses condoléances à la famille d’Al-Shami, le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que de nombreux combattants du Hezbollah vivaient dans l’anonymat et c’était juste après leur mort que les gens les reconnaissaient.
Al-Shami était l’une des figures centrales du domaine financier du Hezbollah. Il a principalement contribué à la création de l’association Al-Qard al-Hassan, une importante agence de microfinance affiliée au mouvement de la Résistance libanais, a rapporté Al-Manar.
Soulignent qu’en 2015, la plupart des banques libanaises ont demandé à tous ceux qui étaient liés au Hezbollah de retirer leurs dépôts des banques du pays, conformément à la mise en œuvre des ordres américains, le secrétaire général du Hezbollah a précisé que le Hezbollah n’a pas d’argent dans les banques, ni de sommes à épargner ou à investir.
Nasrallah a déclaré que Hossein al-Shami n’a jamais accepté que les fonds de l’association de soutien à la Résistance libanaise soient inclus dans cet investissement, car il les considérait comme la richesse du peuple libanais.
Plus loin dans son discours le chef du Hezbollah est revenu sur les questions économiques du Liban déclarant que les grèves bancaires ne peuvent en aucun cas être justifiées parce que cela rendra la situation critique.
« Aujourd’hui, toute la région du golfe Persique se dirige vers l’est. L’Arabie saoudite a invité le président chinois à Riyad et lui a organisé trois sommets. Les chiffres indiquent le début d’investissements qui valent des centaines de millions de dollars. Pourquoi tant de peur et de lenteur au Liban ? », a noté Nasrallah.
Dans une autre partie de son discours, Nasrallah a mentionné l’élection du président du Liban et a exprimé l’espoir que l’apaisement climatique et l’accord entre l’Iran et l’Arabie saoudite puissent contribuer à l’élection du président ajoutant que cette question dépend avant tout des questions internes du Liban.
Concernant l’incident dans le nord de la Palestine occupée, il a déclaré : « De toute évidence, l’ennemi est terrifié. Le silence du Hezbollah suscite beaucoup d’intérêt. Cela fait partie de notre bataille médiatique psychologique avec l’ennemi et crée la panique chez l’ennemi. Parfois la meilleure réaction est de ne pas commenter l’incident ».
En conclusion, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que toute agression d’Israël contre n’importe quelle partie du Liban, qu’il s’agisse d’un citoyen libanais, d’un Palestinien ou de n’importe qui d’autre fera l’objet d’une réponse décisive et rapide du Hezbollah.
Il a par ailleurs ajouté que « l'entité sioniste est aujourd’hui en crise et qu'elle n’a jamais connu autant de désespoir, de frustration et de faiblesse dans son histoire ».
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