L'Iran a réaffirmé son attachement à la cause de la Palestine et son soutien à la Résistance palestinienne.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a réitéré lundi 24 avril lors d'un appel téléphonique avec Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinienne Hamas, basé à Gaza, que l’Iran restait attaché à la cause palestinienne et qu’il continuerait à soutenir la Résistance palestinienne face aux exactions du régime sioniste.
Se référant aux propos tenus par le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, lors d'une réunion avec les ambassadeurs des pays islamiques à l'occasion de l'Aïd al-Fitr, le chef de la diplomatie iranienne a souligné que la République islamique poursuivrait son soutien spirituel et politique au peuple palestinien et aux groupes de résistance palestiniens.
Lors de la réunion de samedi avec des diplomates musulmans à Téhéran, l'Ayatollah Khamenei a déclaré que le monde musulman devait se concentrer sur le renforcement des combattants palestiniens alors qu'Israël se rapproche rapidement de sa fin.
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« Aujourd'hui, nous assistons au déclin progressif du régime sioniste usurpateur. La stratégie du monde islamique devrait reposer sur le renforcement des combattants à l'intérieur de la Palestine », a-t-il affirmé.
« Plus cette résistance augmente, plus le régime sioniste s'affaiblit et plus ses atrocités sont dévoilés au grand jour. La situation vraiment désastreuse dans laquelle se trouve le régime sioniste est l’œuvre de la résistance de la jeunesse palestinienne. »
Ismail Haniyeh a, pour sa part, réaffirmé la ferme détermination du peuple palestinien et des groupes de résistance à poursuivre la résistance contre les actions du régime sioniste.
Il a salué le récent accord entre l'Iran et l'Arabie saoudite sur la reprise des relations diplomatiques, affirmant que cet accord profiterait aux deux pays et à toute la région alors qu’il a sérieusement mis en colère le régime sioniste.
Dans une déclaration conjointe après la signature de l'accord, Téhéran et Riyad ont souligné la nécessité de respecter la souveraineté nationale et de s'abstenir de s'ingérer dans les affaires intérieures d'autrui.
Ils ont également convenu de mettre en œuvre un accord de coopération en matière de sécurité signé en avril 2001 et un autre accord conclu en mai 1998 pour stimuler la coopération économique, commerciale, technique, scientifique, culturelle, sportive, en matière d'investissement et sur les politiques de jeunesse.