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Le ministère allemand des Affaires étrangères accueille des néo-nazis ukrainiens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Katerina Prokopenko, figure de l'empire fasciste "Azov", à la télévision italienne. (jungewelt.de)

Dans la continuité du soutien des pays occidentaux à l’Ukraine dans la guerre qui l’oppose à la Russie, cette fois Berlin accueille des néonazis ukrainiens.

Le ministère des Affaires étrangères de l’Allemagne, sous la direction d’Analena Baerbock, a invité Kateryna Prokopenko, l’épouse d’un commandant du régiment néo-nazi Azov, Denis Prokopenko, dans l’armée ukrainienne, à se rendre à Berlin.

Selon le quotidien berlinois Junge Welt (Jeune Monde), le ministère a déclaré que Mme Prokopenko avait participé à une discussion d’experts sur « la situation des soldats ukrainiens en captivité en Russie et les lourds fardeaux imposés à la société ukrainienne par la guerre russe ».

Selon les médias locaux, la rencontre de Mme Prokopenko avec les responsables du ministère allemand des Affaires étrangères s’est tenue en secret, loin des yeux des médias, jusqu’à ce qu’elle soit divulguée ce mardi.

Plus tôt, le chancelier allemand Olaf Schultz a déclaré que l’Occident devait se préparer à une longue guerre en Ukraine, estimant que même après la fin de la guerre, ses répercussions persisteront.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, qui s’exprimait au lendemain du feu vert donné par l’Allemagne à la livraison de chars Leopard en Ukraine, avait dénoncé « l’implication directe » des Occidentaux dans le conflit.

Pour plus de détails : E-Press du 10 avril 2023 : Pékin pourrait armer Moscou en cas de frappes contre la Russie

Selon une dépêche de Sputnik Afrique, 61 extrémistes et radicaux allemands seraient arrivés en Ukraine depuis février 2022, citant le journal Neue Osnabrücker Zeitung. Au moins une trentaine d’entre eux se trouveraient toujours dans la zone de guerre en Ukraine.

Hormis les radicaux allemands, des mercenaires d’autres pays prennent part aux combats dans le Donbass. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, avait évoqué le chiffre de plus de 8 000 personnes de 60 pays venues en Ukraine. Selon elle, les plus grands groupes de combattants viennent des pays, dans lesquels le mercenariat est interdit par la loi et poursuivi en vertu du droit pénal. Tels que la Pologne, les États-Unis, le Canada, la Roumanie et le Royaume-Uni.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV