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E-Press du 10 avril 2023

E-Press du 10 avril 2023

Au sommaire

1- Pékin pourrait armer Moscou en cas de frappes contre la Russie

Des frappes ukrainiennes sur le territoire russe amèneraient Pékin à livrer des armes à Moscou, révèlent les documents confidentiels ayant récemment filtré du Pentagone.

Pékin pourrait s’investir plus lourdement sur le dossier ukrainien, si des frappes venaient à toucher le territoire russe, révèlent les récentes fuites du Pentagone relayées par le Washington Post.

Dans des documents confidentiels ayant fuité, un analyste de la CIA affirme, en effet, que Pékin augmenterait son soutien à Moscou en cas d’attaques ukrainiennes contre la Russie. Si ces frappes étaient perpétrées via un armement fourni par les occidentaux, la Chine tiendrait alors "Washington directement responsable de l’escalade du conflit". Pékin serait alors susceptible d’armer Moscou, selon ces fuites.

D’autres documents "montrent à quel point les forces ukrainiennes se sont épuisées après plus d'un an de conflit", rapporte encore le Washington Post. Ces fuites auraient d’ailleurs fortement déplu du côté de Kiev, qui cherchent à garder le secret sur l’état de ces troupes et armements.

"Un haut responsable ukrainien a déclaré que les fuites avaient provoqué la colère des dirigeants militaires et politiques de Kiev, qui ont cherché à dissimuler au Kremlin les vulnérabilités liées aux pénuries de munitions et à d'autres données sur le champ de bataille", écrit ainsi le quotidien américain.

Un soutien de poids

La Chine a marqué son soutien à la Russie ces dernières semaines de diverses manières. Le Président chinois Xi Jinping a notamment été reçu par son homologue russe, Vladimir Poutine, fin mars. Les deux dirigeants ont signé plusieurs accords pour renforcer leurs partenariats. Le chef d’État chinois a notamment déclaré que les relations sino-russes revêtaient désormais une "importance vitale pour l’ordre mondial moderne et le destin de l’humanité".

Pékin a par ailleurs proposé un plan de paix en douze points pour résoudre le conflit en Ukraine. Ce programme insiste notamment sur les garanties de sécurité réclamées par la Russie vis-à-vis de l’Occident.

Ce 6 et 7 avril, des documents confidentiels du Pentagone avaient fuité sur les réseaux sociaux Twitter et Telegram. Certains avaient trait au conflit ukrainien, détaillant le calendrier des livraisons d’armes à Kiev ou l’avancement de la formation des troupes ukrainiennes.

Ces fuites pourraient témoigner d’une "frustration" au sein des services de renseignement américains, au vue des politiques agressives menées par l’administration Biden, comme l’expliquait récemment à Sputnik Karen Kwiatkowski, ancienne analyste du Pentagone.

Source : Sputnik

2- Un destroyer américain près de la Chine : Pékin riposte

Un destroyer américain s'est introduit en mer de Chine méridionale, en pleines manœuvres militaires chinoises. Pékin a qualifié l'incident d'intrusion, alors que la marine américaine a informé d'une "opération de liberté de navigation".

La Chine a condamné ce 10 avril l'"intrusion" d'un destroyer américain dans un secteur de mer de Chine méridionale.

"Le destroyer lance-missiles USS Milius a mené une intrusion illégale dans les eaux adjacentes au récif Meiji dans les îles Nansha de Chine, sans l'approbation du gouvernement chinois", a déclaré Tian Junli, porte-parole du Commandement du théâtre sud de l'armée chinoise, dans un communiqué, ajoutant que l'armée de l'air de Pékin "a suivi et effectué une surveillance du navire".

Pour la Marine américaine, il s'agit d'une "opération de liberté de navigation".

Exercices militaires chinois

Le passage de ce navire américain a eu lieu au moment où la Chine mène pour la troisième journée consécutive des exercices Militaires de grande envergure autour de Taïwan.

Ces manœuvres "servent de sérieux avertissement contre la collusion entre les forces séparatistes recherchant +l'indépendance de Taïwan+ et les forces extérieures, ainsi que leurs activités provocatrices", a averti un porte-parole de l'armée chinoise, Shi Yi.

Source: Sputnik

3- La Russie sanctuarise le ciel du Donbass

À l’occasion de la journée des forces de la défense aérienne en Russie, la Défense du pays passe en revue ses systèmes utilisés dans le Donbass. Ils repoussent chaque jour les attaques ennemies de drones, de lance-roquettes multiples et de missiles balistiques visant les localités libérées et les zones frontalières.

Impliqués dans l’opération militaire spéciale en Ukraine, plusieurs systèmes antiaériens surveillent le ciel. Un tour d’horizon sur ces équipements dont le radar moderne Niobiy, présenté par la Défense russe à l'occasion de la journée des forces de la défense aérienne en Russie.

Ils sont utilisés pour repousser des attaques de drones, de roquettes et de missiles balistiques ukrainiens contre des villes et villages libérés des Ukrainiens ainsi que contre des régions limitrophes russes.

Entre autres systèmes, la défense aérienne utilise des stations radars Nebo (Ciel, en français), des radars Niobiy, ainsi que des systèmes S-400, S-300 et Pantsir.

Un radar dernier cri

Le radar Niobiy, mis en dotation dans l’armée russe début 2022, est en mesure de repérer non seulement des avions et des hélicoptères ennemis, mais aussi des drones construits avec des matériaux composites difficiles à détecter.

Selon le ministère russe de la Défense, ce radar est capable de scanner l’espace aérien dans un rayon de 500 kilomètres. Il suit simultanément des centaines de cibles et définit leur type et appartenance.

L’information sur les cibles à risque est envoyée au poste de commandement qui décide quelle unité de défense aérienne sera chargée de la détruire.

Le ministère a ajouté que le nombre de cibles évoluant simultanément dans les airs peut s’élever à plusieurs dizaines. Le plus souvent il s’agit de drones.

Les données de tous les systèmes permettent d’avoir l’idée de la situation générale et de prendre rapidement des décisions appropriées.

Source: Sputnik

4- Les Chinois nous ont rendu une copie "chinoisée" de Macron

Par Bruno Bertez

’Europe doit réduire sa dépendance à l’égard des États-Unis et éviter de se laisser entraîner...

L’Europe doit réduire sa dépendance à l’égard des États-Unis et éviter de se laisser entraîner dans une confrontation entre la Chine et les États-Unis à propos de Taiwan, a déclaré le président français Emmanuel Macron dans une interview dans son avion de retour d’une visite d’État de trois jours en Chine.

S’adressant à Politico après avoir passé environ six heures avec le président chinois Xi Jinping lors de son voyage, Macron a exposé sa théorie de « l’autonomie stratégique » pour que l’Europe, vraisemblablement dirigée par la France, devienne une « troisième superpuissance ».

Il a déclaré que « le grand risque » auquel l’Europe est confrontée est qu’elle « soit prise dans des crises qui ne sont pas les nôtres, ce qui l’empêche de construire son autonomie stratégique », en volant de Pékin à Guangzhou.

« Le paradoxe serait que, submergés de panique, nous croyons que nous ne sommes que les disciples de l’Amérique », a déclaré Macron dans l’interview.

(Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV)

Source : Réseau International

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SOURCE: FRENCH PRESS TV