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E-Press du 4 mars 2023

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E-Press du 4 mars 2023

Au sommaire

1- Briansk: la diplomatie russe accuse les « saboteurs ukrainiens » d'avoir utilisé « des armes de l’OTAN »

Dans un communiqué de presse, le ministère russe des Affaires étrangères a accusé les « saboteurs ukrainiens » ayant mené une attaque dans la région de Briansk la veille de l'avoir effectuée « avec des armes de l’OTAN ».

Au lendemain de l'attaque menée par des « saboteurs ukrainiens » le 2 mars dans la région russe de Briansk, qui a fait deux morts et blessé un enfant, le ministère russe des Affaires étrangères a mis en ligne un communiqué de presse sur son site accusant les assaillants d'avoir utilisé « des armes de l’OTAN », posant ainsi la question, selon lui, de la complicité des pays de l'organisation politico-militaire de ce que les autorités russes considèrent comme un « acte terroriste ».

« Hier, le 2 mars, dans deux villages frontaliers de la région de Briansk en Russie, des saboteurs ukrainiens ont perpétré un acte terroriste scandaleux, que nous condamnons fermement. Les terroristes ont pénétré sur le territoire russe, tué deux civils et grièvement blessé un garçon de 11 ans », a fait valoir la diplomatie russe dans un premier temps. La diplomatie russe met en garde les pays de l'OTAN contre la complicité et la promotion « du terrorisme ». 

Elle a précisé que, d'après elle, les « meurtres dans la région de Briansk [avaient] été commis avec des armes de l’OTAN », estimant que se posait « légitimement la question de la qualification de ces Etats [membres de l'OTAN] comme complices de tels crimes et comme promoteurs du terrorisme ».

Elle a également noté que « les responsables ukrainiens ont admis à maintes reprises que toutes leurs actions étaient menées avec l’approbation et le soutien des Etats-Unis et d’autres pays de l’OTAN ».

Dans la matinée du 2 mars, le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, avait annoncé qu'un groupe de « saboteurs ukrainiens » avait mené une attaque contre plusieurs localités du district de Klimovo. Une source des forces de l'ordre, citée par l'agence TASS, avait par la suite rapporté que des combats étaient en cours, évoquant la présence de « plusieurs dizaines de combattants armés ».

Plus tard dans la journée, le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB), avait assuré que la situation était de nouveau « sous le contrôle des forces de l’ordre ».

La présidence ukrainienne a quant à elle affirmé qu'il s'agissait d'une « provocation délibérée » russe qui viserait, selon elle, à justifier l'offensive militaire que mène la Russie en Ukraine depuis plus d'un an. Poutine dénonce un « attentat ». 

A la mi-journée, le président russe Vladimir Poutine a dénoncé les « néo-nazis et les terroristes » qui avaient perpétré un « attentat » contre des « civils ».  Selon le dernier bilan rendu public par le gouverneur de la région de Briansk, deux personnes – des civils – ont été tuées lors de cette attaque.

« En outre, dans le village de Souchany, qui se trouve également dans le district de Klimovo, une maison a pris feu à cause d'un obus lancé par un drone », a également indiqué Alexandre Bogomaz.  Une réunion du Conseil ruse de sécurité devrait se tenir dans la journée pour évoquer ces évènements, en présence du président Vladimir Poutine.

Source : RT France

2- L'échec du vol de la fusée Vega-C dû à une pièce ukrainienne, selon l'Agence spatiale européenne

D'après les conclusions de la commission d'enquête constituée après le raté du lancement de la fusée en décembre, un col de tuyère de fabrication ukrainienne manquant de robustesse est à l'origine de l'incident.

L'échec du premier vol commercial de la fusée européenne Vega-C en décembre 2022 est dû à la détérioration d'une pièce ukrainienne au niveau de son moteur Zefiro-40, selon les conclusions d'une commission d'enquête présentées le 3 mars à la presse par l'Agence spatiale européenne (ESA). Le vol du 21 décembre s'était déroulé sans encombre jusque peu après l'allumage du moteur Zefiro-40 du deuxième étage de la fusée, a expliqué Pierre-Yves Tissier, directeur technique d'Arianespace et coprésident de la commission d'enquête. Le moteur, censé fonctionner à pression constante, a enregistré une baisse continue de cette pression dans sa tuyère jusqu'au point où, trois minutes et 27 secondes après le décollage, « l’accélération du lanceur est devenue quasi nulle », a-t-il détaillé.

L'ordre de destruction du lanceur, construit par l'Italien Avio, a alors été donné alors que Vega-C se trouvait au-dessus de l'océan Atlantique, entraînant la perte de deux satellites d'observation de la Terre d'Airbus, Pléiades Neo 5 et 6.

Erosion thermo-mécanique inattendue

La commission d'enquête diligentée par l'ESA, autorité de développement du lancement, et Arianespace, son opérateur, a conclu que la perte de pression était due à la détérioration du col de tuyère, qui dirige et régule les gaz de combustion vers cette dernière. Ce col de tuyère, une pièce en composite de carbone fabriquée par l'entreprise ukrainienne Youznoe, n'a pas supporté l'énorme pression et des températures atteignant 3 000 degrés.

Pierre-Yves Tissier a évoqué une « érosion thermo-mécanique inattendue » de cette pièce, résultant d'un manque d'homogénéité de sa matière. La commission d'enquête n'a pas remis en cause la conception et le développement du lanceur, mais a recommandé une série de mesures pour garantir la fiabilité future de Vega-C. Le patron de l'ESA, Josef Aschbacher, a néanmoins admis des « manquements dans le système », tout en faisant état d'un « plan d'action très clair » pour « sortir plus fort de cette crise ».

Ce plan vise à garantir la fiabilité du col de tuyère en utilisant un autre matériau, fourni par Arianegroupe, ainsi qu'une nouvelle phase de qualification du moteur Zefiro 40, et enfin des mesures garantissant la fiabilité de la chaîne d'approvisionnement pour fabriquer les lanceurs. L’ESA table sur un lancement commercial de Vega-C vers la fin 2023. La fusée pourrait emporter comme charge utile le satellite d'observation de la Terre Sentinel 1-C.

Comme l'ont rapporté Les Echos, le Centre national d'études spatiales français (CNES) a demandé des comptes à l'ESA, ne se satisfaisant pas de conclusions purement techniques. Dans une lettre envoyée le 28 février à l'agence européenne, le CNES a ainsi réclamé l'ouverture d'une enquête interne sur le management des projets au sein de l'ESA, étonné que la fabrication d'une pièce aussi sensible ait été confiée à une entreprise ukrainienne sans avoir procédé à toutes les vérifications requises.

« Le fait que ni l'industrie, ni l'agence n'aient vérifié si le processus de fabrication de Youznoe était dûment qualifié, est en soi un problème majeur », a déploré l'agence française.

Source : RT France

3- La Russie crée un nouveau type d’opérations militaires utilisant des armes nucléaires pour se protéger contre une éventuelle agression américaine

Le magazine Pensée militaire publié par le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a évoqué ce développement prometteur.

« Les États-Unis, perdant leur leadership dans le monde, envisagent de vaincre la Russie au cours d’une « opération stratégique multi-sphères ». Cela inclut la défaite instantanée de jusqu’à 70% des forces nucléaires stratégiques de la Russie, la neutralisation des transporteurs restants et lancés à l’aide de la défense antimissile, puis une frappe nucléaire sur le territoire russe », écrit le journal.

À son tour, l’armée russe développe une opération de force de dissuasion stratégique qui sera en mesure de supprimer les systèmes de défense antimissile américains et d’infliger des dommages inacceptables à l’ennemi.

« Une attaque américaine peut être évitée si la Russie démontre de manière convaincante sa capacité à dissuader au moins une des étapes de l’opération américaine », note le magazine.

Source : Bruno Bertez

4- La Chine enverra-t-elle des armes à la Russie ?

Par Andrei Martyanov

La Chine va-t-elle envoyer des armes à la Russie ? Larry Johnson a mis le doigt dessus :

« Oui. Je pense qu’ils le feront. Mais pas parce que la Russie est à court d’obus et de roquettes. Non. Je pense que la Chine veut avoir la possibilité de tester sur le terrain certaines de ses armes et certains de ses drones contre un ennemi qui riposte, afin de voir comment ils se comportent dans un environnement de combat. Les tirs d’artillerie ou de missiles sol-air sur un champ de tir fermé ne sont pas comparables aux tirs sur un véritable champ de bataille. »

Les véritables états-majors généraux salivent à l’idée de pouvoir tester leur technologie et leurs doctrines de combat sur un véritable champ de bataille. Il s’agit de ces précieux corrélats de guerre, des données de performance et de leur analyse statistique qui permettent de mettre constamment à jour les manuels tactiques et opérationnels, de façonner les exigences techniques qui, au final, se traduisent par des avantages cruciaux sur l’ennemi.

Nous, qui avons une certaine expérience des affaires de renseignement militaire, sommes déjà au courant des performances lamentables des armements de l’OTAN, qui ne peuvent être corrigées, car elles sont systémiques, et ce fait se traduit inévitablement de la réalité opérationnelle à la réalité stratégique et politique. Tout observateur impartial peut constater l’agonie de Washington précisément à cause de cela, alors que les Chinois qui sont présents (selon la rumeur) à un certain niveau à Moscou, ont également appris à combattre avec les Russes en tant qu’unités et formations conjointes uniques dès les manœuvres Vostok 2018.

Les signes de l’agonie de Washington ? En voici LOL. Maria a déjà expliqué ce qu’est la « diplomatie » actuelle des États-Unis : Blinken essaie d’attraper (en fait, de tendre une embuscade) Lavrov dans les lobbies. Maintenant le Département d’État répond…

« Le secrétaire d’État Anthony Blinken, au cours d’une conversation avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a soulevé des sujets de préoccupation pour Washington, et les États-Unis ne s’excuseront donc pas pour elle, a déclaré le porte-parole du Département d’État Ned Price. “Je sais que nos collègues russes essaient d’en faire toute une histoire. Mais de notre côté, il est important de noter qu’il s’agissait d’un court contact, et non d’une rencontre bilatérale à part entière. Mais dans un sens plus large, nous ne nous excuserons pas d’avoir agi dans notre intérêt”, a déclaré Price. C’est ainsi qu’il a répondu à la question de savoir à l’initiative de qui le contact a eu lieu. Auparavant, le ministère russe des Affaires étrangères avait indiqué que Blinken avait demandé une conversation. »

Donc, Blinken a bien tendu une embuscade à Lavrov. Je suppose que les « diplomates » américains d’aujourd’hui sont naturellement des schlimazels. Mon Dieu, comme les puissants sont tombés. Il fut un temps où l’on pouvait au moins raisonner les diplomates américains et avoir une conversation sérieuse avec eux. De toute évidence, plus maintenant. Mais, que puis-je dire, sic transit gloria mundi. Le mundi américain, c’est-à-dire la Pax Americana. Pour conclure, une huée stratégique :

« Les compagnies aériennes mécontentes ont déclaré que les transporteurs chinois ont un « avantage injuste » car ils peuvent survoler la Russie, ce qui leur permet de gagner du temps et de réduire les coûts. Un grand nombre de compagnies aériennes, dont British Airways, Swiss et Virgin Atlantic, ont récemment annoncé qu’elles allaient soit redémarrer leurs vols vers la Chine, soit en augmenter le nombre en raison de l’assouplissement des restrictions mondiales sur les voyages. Les compagnies aériennes occidentales sont interdites de traverser la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine au début de l’année 2022, mais les transporteurs chinois sont toujours libres d’effectuer des trajets plus courts au-dessus du territoire. « Entre Paris et Séoul, cela peut ajouter jusqu’à trois heures de vol. Si un transporteur chinois survole la Russie, il bénéficie d’un avantage injuste par rapport à nous », a déclaré Ben Smith, directeur général d’Air France-KLM, au Financial Times. Topi Manner, directeur général de Finnair, s’est également entretenu avec la publication et a déclaré que les compagnies aériennes étaient désavantagées de manière « significative ». Finnair a été obligée de repenser ses vols vers l’Asie après s’être appuyée sur des routes traversant le nord de la Russie pour atteindre des pays comme le Japon. »

Que dire de plus. Ils le voulaient et maintenant ils se plaignent d’être injustement désavantagés, pleurez. Ou, comme on dit, dommage, on récolte ce que l’on sème.

Source : Reminiscence of the Future

5- Bakhmut : Prigozhin s'adresse à Zelensky

Après que de nombreuses unités de l'armée ukrainienne ont été décimées lors de violents combats, la garnison ukrainienne de Bakhmut a été renforcée par des militaires mobilisés non formés, y compris des personnes âgées et des enfants.

Dans sa vidéo, Evgueni Prigojine, le chef de Wagner, a montré des prisonniers de guerre ukrainiens appelant leur président à les laisser quitter la ville et à rentrer chez eux auprès de leurs familles.

La vidéo est la preuve qu'un vieil homme ukrainien et deux adolescents capturés par des combattants de Wagner ont été bien traités en captivité.

« J'en appelle au président de l'Ukraine Vladimir Aleksandrovich Zelensky. Si auparavant l'armée ukrainienne professionnelle combattait avec nous, aujourd'hui nous voyons de plus en plus de vieillards et d'enfants. Ils se battent, mais leur vie à Bakhmut est courte, un jour ou deux. Donnez-leur la possibilité de quitter la ville, la ville est en fait encerclée », a déclaré le fondateur de Wagner.

Des militaires ukrainiens déployés à Bakhmut ont partagé de nombreuses vidéos de la ville, confirmant l'état déplorable de la garnison ukrainienne.

Ils appellent leurs commandants à ne pas sacrifier la vie de milliers de soldats supplémentaires dans la ville dont la défense est condamnée. Leurs promesses sont déjà partagées par les médias occidentaux.

Par exemple, CNN a récemment publié une nouvelle interview avec les militaires ukrainiens, qui ont admis que la situation à Bakhmut dans toutes les directions est bien pire qu'elle n'est officiellement déclarée.

Pendant ce temps, les forces ukrainiennes ont commencé à faire sauter tous les ponts de la ville de Bakhmut pour tenter de ralentir l'avancée russe. Cependant, la destruction des ponts compliquera également toutes les manœuvres de l'armée ukrainienne, y compris sa retraite.

A son tour, le régime de Kiev continue d'envoyer plus de soldats au broyeur de Bakhmut. Le 2 mars, le vice-ministre ukrainien de la Défense a annoncé la décision de transférer des unités supplémentaires des forces armées à Bakhmut.

Bakhmut est une plaque tournante de transport stratégiquement importante pour l'approvisionnement de l'ensemble du groupement ukrainien du Donbass.

Le contrôle russe de la ville serait une étape clé vers la libération de la République populaire de Donetsk.

Source: South front

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SOURCE: FRENCH PRESS TV