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La Russie proteste contre les actes provocateurs des États-Unis en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un convoi de véhicules blindés américains patrouille dans la ville de Qahtaniyah, dans le nord-est de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, le 31 octobre 2019. ©AFP

La Russie proteste contre les « actions provocatrices » des forces américaines dans la province de Hassaké, située dans le nord-est de la Syrie, où elles sont stationnées depuis plusieurs années.

Le contre-amiral Oleg Gurinov, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties opposées en Syrie, a fait ces remarques, vendredi 31 mars, affirmant que la protestation avait été faite contre les actions des forces américaines dans la province syrienne riche en pétrole.

Il a poursuivi en disant que les forces russes ont repéré à deux reprises des troupes américaines dans des zones situées en dehors de leurs zones d'opération convenues, sans donner de détails sur le moment.

« Des actions provocatrices de la part d'unités des forces armées américaines ont été observées dans la province de Hassaké... La partie russe a déposé une protestation auprès de la coalition », a déclaré Gurinov.

Au cours des patrouilles conjointes russo-turques, selon le contre-amiral Gurinov, les troupes américaines ont été repérées à deux reprises près des régions de Deiruna-Aga et de Saramsak.

Il est à noter que la Russie et la Turquie effectuent des patrouilles conjointes dans le nord de la Syrie. Elles ont convenu de zones spéciales où la coalition dirigée par les États-Unis peut opérer.

Gurinov a en outre souligné que la violation des accords militaires par la coalition met en péril le fragile équilibre des pouvoirs dans la région, ajoutant qu'elle aurait également un impact négatif sur l'évolution dans la situation.

L'armée américaine a depuis longtemps stationné ses forces et ses équipements militaires dans le nord-est de la Syrie, le Pentagone prétendant que le déploiement vise à empêcher que les champs pétroliers de la région ne tombent aux mains des terroristes de Daech.

Damas, cependant, maintient que le déploiement est destiné à piller les ressources naturelles de la Syrie. L'ancien président américain Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises que les forces américaines étaient présentes dans le pays pour sa richesse pétrolière.

Les États-Unis et leurs alliés ont envahi la Syrie en 2014 sous prétexte de combattre Daech. Ce groupe terroriste a été créé alors que Washington était à court d'excuses pour étendre son ingérence au Moyen-Orient.

Les forces américaines maintiennent leur présence illégale sur le sol du pays arabe, bien que Damas et ses alliés aient vaincu Daech fin 2017.

La Russie a aidé les forces syriennes dans les batailles en cours dans cet État en proie au conflit, fournissant principalement un soutien aérien pour utiliser les terroristes soutenus par l'étranger.

Cependant, les États-Unis ont déployé des forces et du matériel militaire en Syrie sans aucune autorisation de Damas ni mandat de l'ONU.

Washington collabore depuis longtemps avec les terroristes anti-Damas et vole les ressources naturelles de la Syrie, ignorant les appels répétés de Damas à mettre fin à son occupation du pays.

Actuellement, environ 900 soldats américains restent stationnés dans une étendue du nord-est de la Syrie contrôlée par des forces militaires kurdes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV