Des sources d'information ont fait part lundi 27 mars de la mise en état d'alerte de l'armée israélienne, suite à la recrudescence des manifestations anti-réformes judiciaires du cabinet centraliste de Netanyahu dans différentes villes de la Palestine occupée.
Le canal 12 de la télévision israélienne a rapporté que l’armée israélienne a annoncé l'état d'alerte, après avoir perdu le contrôle de la situation à l'intérieur de la Palestine occupée.
Plutôt, la police du régime sioniste avait fait état de la tenue des rassemblements et des manifestations de protestation dans 150 localités à travers les territoires occupés.
En même temps, des policiers auxiliaires ont été appelés pour faire face aux conflits internes en cours.
La radio attachée au régime de Tel-Aviv, se référant à la police, a annoncé qu'elle arrêterait toute personne se livrant à des actes de violence et de vandalisme extrêmes.
Le journaliste d'Al-Jazeera depuis Qods occupée a rapporté que des milliers de manifestants se sont rassemblés à la Knesset (Parlement du régime sioniste) et déclaré leur opposition aux réformes judiciaires.
Plus tôt, des sources d'information avaient fait état d'un violent conflit entre des manifestants et les forces de police israéliennes devant la résidence de Benjamin Netanyahu à Qods occupé.
Des manifestants contre le limogeage du ministre de la Guerre de ce régime, Yoav Gallant, qui entendaient franchir les barrières de sécurité devant la résidence de Netanyahu, se sont affrontés avec la police israélienne.
Selon ce rapport, la police israélienne a utilisé des canons à eau pour empêcher les manifestants d'avancer.
Le rapport ajoute qu'un partisan du Premier ministre israélien a tenté d'écraser les manifestants avec une voiture.
Dimanche des milliers de manifestants sont descendus dans les rues des territoires occupés pour une deuxième journée consécutive pour protester contre le plan controversé et impopulaire proposé par Netanyahu, pour remanier le système judiciaire du régime d'occupation.
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Les manifestations massives ont eu lieu dans plusieurs villes, notamment dans la ville côtière de Tel-Aviv et dans la ville occupée de Qods.
Ils sont intervenus juste un jour après que quelque 200 000 personnes ont organisé un rassemblement de protestation à Tel-Aviv dans le cadre de manifestations hebdomadaires contre les soi-disant réformes judiciaires. C'est la 12ème semaine consécutive que des manifestants israéliens protestent contre le plan de Netanyahu, le qualifiant de « ministre du crime ».
À Tel-Aviv, où des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue depuis le début de l'année, des manifestants ont allumé un grand feu de joie sur une autoroute principale.
Les manifestants ont décrit le plan, qui vise à priver la Cour suprême du pouvoir d'annuler les décisions prises par le nouveau cabinet extrémiste du régime israélien et la Knesset, comme un « coup d'État » judiciaire.
Les changements permettront également aux législateurs d'annuler les décisions du tribunal à la majorité simple, tout en leur donnant plus de poids dans le comité de sélection qui nomme les juges.