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Corée du Nord : test d’un drone sous-marin à capacité nucléaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les gens regardent un écran de télévision rapportant le lancement d'un missile par la Corée du Nord avec une image de fichier lors d'un programme d'information à la gare de Séoul, le 22 mars 2023. ©AP

La Corée du Nord dit avoir testé, ce qu'elle appelle, un drone d'attaque nucléaire sous-marin capable d'infliger des dégâts substantiels aux cibles ennemies.

L'agence de presse officielle coréenne (KCNA) a publié le rapport vendredi 24 mars, affirmant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait personnellement supervisé le test.

Des images publiées par le journal nord-coréen Rodong Sinmun montraient Kim  Jong Un et ce qui semblait être une explosion sous-marine.

« Ce drone nucléaire d'attaque sous-marine peut être déployé sur n'importe quelle côte et n'importe quel port ou remorqué par un navire de surface pour être opérationnel », indique le rapport de KCNA.

La mission de l'arme est de "s'infiltrer furtivement dans les eaux opérationnelles et de créer un tsunami radioactif à grande échelle... pour détruire les groupes d'attaquants navals et les principaux ports opérationnels de l'ennemi",  ajoute l’information qui accuse aussi les États-Unis et la Corée du Sud, d'avoir causé la détérioration de la situation sécuritaire dans la péninsule coréenne à travers leurs exercices militaires consécutifs.

À lire: La Corée du Nord a tiré deux missiles de croisière depuis un sous-marin

Les États-Unis et la Corée du Sud ont lancé le plus récent des exercices militaires, baptisé "Freedom Shield 23", lundi dernier. Ces exercices de 11 jours se sont déroulés à une échelle jamais vue depuis 2017, avec des combats sur le terrain, y compris des débarquements amphibies.

Pyongyang considère les exercices militaires américano-sud-coréens comme des répétitions potentielles pour l'invasion de son territoire.

KCNA a également décrit le "Freedom Shield 23" comme un exercice pour « occuper » la Corée du Nord. Les exercices du drone d'attaque nucléaire sous-marin de Pyongyang avaient été organisés « pour alerter l'ennemi d'une véritable crise nucléaire », a ajouté l'agence.

Kim Jong Un a appelé à une « augmentation exponentielle de l'arsenal nucléaire » de la Corée du Nord pour se préparer à une véritable « attaque » avec l'ennemi.

Selon Kim, la Corée du Nord « ne peut pas réellement dissuader une guerre par le simple fait qu'elle est un État (doté) d'armes nucléaires » et le pays ne pourra atteindre ses objectifs que « lorsque la force nucléaire sera perfectionnée (pour devenir) un moyen réellement capable de mener une attaque contre l'ennemi ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV