Suite aux sanctions occidentales contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine, le taux de remplissage des stocks souterrains de gaz en Europe est passé sous la barre des 60 %, selon l’Association des opérateurs d’infrastructures gazières en Europe (Gas Infrastructure Europe, GIE).
Selon les données à la fin de la journée gazière du 3 mars (terminée à 8h00, heure de Moscou), le volume total de gaz dans les stocks souterrains est d’environ 65 milliards de mètres cubes.
Il est à noter que les installations de stockage en Europe sont remplies à 59,57 %, soit 0,44 point de pourcentage (pp) de moins que la journée gazière précédente.
Dans ce droit fil, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que Moscou a réduit de 80 % ses livraisons de gaz par pipeline à destination de l’UE depuis le début de son « opération militaire spéciale » en Ukraine, il y a plus d’un an.
Depuis le début de la guerre, les États-Unis et les autres alliés de l’Ukraine ont envoyé à Kiev des dizaines de milliards de dollars d’armes. Ils ont également imposé une série de sanctions économiques à Moscou.
Ceci intervient alors que le journaliste d’investigation américain Seymour Hersh a récemment fait part de l’implication de la marine américaine dans les explosions des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre 2022 dans la mer Baltique.
L’explosion de ces gazoducs était une « guerre économique » contre les alliés européens des États-Unis.
« En plus d’imposer des sanctions économiques irréfléchies et sans fin contre la Russie, les États-Unis ont causé des dommages graves à l’économie des citoyens européens par l’explosion de Nord Stream », a déclaré un expert suédois.
Les gazoducs Nord Stream 1 fournissaient à l’Allemagne et à une grande partie de l’Europe occidentale du gaz naturel russe bon marché depuis plus d’une décennie. Une deuxième paire de pipelines, connue sous le nom de Nord Stream 2, avait été construite, mais n’est jamais entrée dans la phase opérationnelle.
