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"Le statu quo du PGAC est le produit des erreurs de calcul des États-Unis" (le MAE iranien)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'exprime lors de la Conférence sur le désarmement à Genève, le 28 février 2023. ©Mehr News

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a blâmé les États-Unis pour l’impasse des pourparlers visant à relancer l’accord sur le nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (PGAC), affirmant que le statu quo du PGAC était dû aux politiques et aux erreurs de calcul de Washington.

Amir-Abdollahian a fait ces remarques lors de la Conférence annuelle pour la réduction et la limitation des armements tenue dans la ville suisse de Genève ce mardi 28 février.

« Le statut actuel du PGAC est le résultat des politiques et des erreurs de calcul des États-Unis. Notre expérience passée nous a appris à nous engager dans le nouveau cycle de négociations avec plus de soin et de sensibilité », a-t-il déclaré disant que les quelques problèmes restants pourraient être résolus facilement.

« Par conséquent, sans aucune condition préalable et grâce à la bonne volonté et à la détermination de toutes les parties et dans le cadre des négociations tenues jusqu’à présent, les dernières étapes des pourparlers peuvent être franchies », a-t-il indiqué.

Notant la volonté de l’Iran de finaliser l’accord, Amir-Abdollahian a attribué l’obstacle à la finalisation aux États-Unis et a souligné que ce sont les États-Unis qui devraient pratiquer leur volonté de prendre une décision.

Il a également exhorté l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à abandonner son approche politique pour se rapprocher d’une solution technique.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a également mis en garde l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies contre toute éventuelle décision imprudente de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA en mars, affirmant que Téhéran se réservait le droit de donner une réponse appropriée.

Il a également réitéré que le programme nucléaire de l’Iran était entièrement pacifique et le resterait pour toujours, soulignant que la République islamique s’engagerait pleinement à respecter à ses obligations en vertu de son accord de garanties généralisées, comme approuvé jusqu’à présent.

L’Iran a réduit son respect de l’accord nucléaire de 2015 après que les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l'accord et ont réimposé des sanctions à l’Iran.

L’accord nucléaire international de l’Iran, connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (PGAC), a été signé entre le pays et le groupe P5+1, comprenant la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France, les États-Unis et l’Allemagne en 2015, mais les États-Unis se sont retirés de l’accord le 18 mai 2018, réimposant davantage de sanctions à l’Iran.

Téhéran et les autres signataires de l’accord nucléaire de 2015 ont eu des pourparlers sur la relance de l’accord depuis avril 2021, après l’arrivée au pouvoir de Joe Biden aux États-Unis. Mais ces pourparlers sont au point mort depuis des mois au milieu des atermoiements et du refus de Washington de fournir des garanties.

L’Iran affirme qu’un accord sur la relance de l’accord dépend du règlement des problèmes entre Téhéran et l’AIEA, ainsi que de la levée de toutes les sanctions américaines contre le pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV