Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a réagi aux allégations infondées des États-Unis et des membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) ayant accusé la République islamique d’Iran de soutenir le terrorisme et de déstabiliser la région.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a rejeté jeudi soir le contenu du communiqué de la troisième réunion du groupe de travail conjoint des États-Unis et du CCGP concernant la République islamique d'Iran, et a estimé que la publication de tels communiqués s'inscrit dans le cadre de la stratégie antérieure menée par les États-Unis pour susciter la division entre les pays de la région.
Le responsable iranien a balayé d'un revers de main les accusations répétitives et fastidieuses figurant dans le communiqué avant de poursuivre que la vente d'armes et de munitions à hauteur de plusieurs milliards de dollars par les États-Unis aux pays de la région, le soutien au terrorisme takfiri ainsi qu'un soutien total et constant aux crimes du régime sioniste contre le peuple opprimé de la Palestine sans oublier la contribution de Washington à la guerre dévastatrice de plusieurs années contre la nation yéménite constituent autant de retombées des politiques destructrices et interventionnistes de ce pays au Moyen-Orient et dans le golfe Persique, déstabilisant ainsi la région. »
La République islamique d'Iran, a-t-il poursuivi, croit en la diplomatie régionale et s'efforce de résoudre les crises régionales par des solutions politiques.
Il a évoqué par la suite les liens favorables et croissants du pays avec ses voisins, exprimant l'espoir que ces derniers s'engageront sur la voie de la paix, de la sécurité et du développement durable dans la région, tout en demeurant vigilants quant à l'attitude « égoïste » des États-Unis et à leurs intentions et politiques malveillantes envers la région.
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« La République islamique d'Iran continue de faire avancer son programme nucléaire pacifique, coopère avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et n'est pas affectée par les pressions politiques et les campagnes de propagande fabriquées de toute pièce ».
Alors que la République islamique d'Iran a toujours eu une coopération constructive avec l’Agence viennoise, les États-Unis et le CCGP ont formulé dans ce communiqué leurs soi-disant inquiétudes face aux développements nucléaires de l'Iran demandant à la République islamique d'Iran de coopérer pleinement avec l'AIEA.
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