Pour participer aux manœuvres tripartites Mosi au large de l’Afrique du Sud, la frégate russe Amiral Gorchkov, équipée de missiles hypersoniques Zirkon, a atteint ce mercredi 22 février un port du pays. Pendant l'amarrage, des compétitions sportives entre marins russes et représentants de la marine sud-africaine et chinoise auront également lieu.
La frégate Amiral Gorchkov est arrivée dans le port de Richards Bay en Afrique du Sud, a indiqué ce mercredi 22 février le service de presse de la flotte du Nord. Le bâtiment, "accomplissant les tâches d'un voyage à longue distance", s’y est rendu "pour une escale", précise le communiqué, cité par Sputnik.
Selon le service, l’équipage du navire participera aux manœuvres navales Russie-Chine-Afrique du Sud et prendra part aux célébrations dédiées de la Journée des forces armées de l’Afrique du Sud.
D’après le communiqué, ces exercices seront axés sur des tâches visant à contrer les menaces à la sécurité maritime et à démontrer la capacité des forces navales à maintenir conjointement la paix et la stabilité régionales.
De plus, pendant l'amarrage, des compétitions sportives entre marins russes et représentants de la marine sud-africaine et chinoise auront lieu.
Le 17 février, la frégate est arrivée Durban après son escale au Cap le 13 février.
Les manœuvres, appelées Mosi, ce qui signifie "fumée", se déroulent depuis le 17 février dans l’océan Indien, entre Durban, le plus grand port d’Afrique australe, et Richards Bay, à quelque 180 km plus au nord. Elles auront lieu jusqu’au 27 février.
La Russie est représentée par la frégate Amiral Gorchkov, équipée de missiles hypersoniques Zirkon et de croisière Kalibr, ainsi que par le pétrolier Kama.
Du côté de l'Afrique du Sud, une frégate et deux navires auxiliaires participeront aux exercices, selon les médias régionaux. Plus de 350 militaires de diverses divisions y prennent part, avait indiqué la Défense sud-africaine.
La marine chinoise déploie un destroyer, une frégate et un navire auxiliaire.
Au cours des manœuvres, il est prévu de tester l'interaction des systèmes maritimes, d'améliorer la réponse à la piraterie, aux catastrophes naturelles, de renforcer la coopération maritime, selon le ministère sud-africain de la Défense.