L’armée ukrainienne a largué une munition contenant une toxine non identifiée sur les positions de l’armée russe près des villages d’Urozhainoye et de Velikaya Novoselka dans la direction d’Ugledar, ont déclaré des responsables militaires russes à Sputnik.
« Dans la matinée du 16 février, deux drones d’attaque ennemis sont apparus au-dessus des positions russes près d’Ugledar. L’un des drones a été immédiatement abattu, tandis que l’autre a fini par larguer une munition chimique sur nos positions », a déclaré un officier militaire.
« L’explosif a explosé et deux soldats russes exposés à l’attaque ont subi des brûlures aux poumons », a précisé l’officier, ajoutant que les deux hommes présentaient les symptômes révélateurs d’un empoisonnement, notamment des vomissements et une irritation des muqueuses.
« Les fragments de la munition qui a explosé et ceux du drone abattu ont été envoyés pour examen », a ajouté l’officier.
Sputnik a obtenu des photos de la munition chimique qui ressemble à un tube cylindrique en métal recouvert d’un film noir à l’une de ses extrémités.
Le 6 février, le chef de la République populaire de Donetsk, Denis Pushilin a déclaré que les forces ukrainiennes avaient utilisé des armes chimiques sur les lignes de front dans le Donbass dans les régions de Bakhmut et Ugledar.
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« Selon les déclarations de nos forces et des commandants qui ont fourni ces informations, il existe des faits d’utilisation de composés chimiques causant des maladies parmi nos militaires, non seulement à Artyomovsk [Bakhmut], mais aussi dans la direction d’Ugledar », a-t-il dit.
La Russie a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février 2022, après que les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ont lancé un appel à l’aide pour se défendre contre les provocations ukrainiennes. En réponse à l’opération russe, les pays occidentaux ont lancé une vaste campagne de sanctions contre Moscou et ont fourni des armes à l’Ukraine.
Le 30 septembre de l’année dernière, le président russe Vladimir Poutine et les chefs des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporizhzhia, ont signé des accords sur le rattachement de ces territoires à la Russie, à la suite de référendums qui ont montré qu’une écrasante majorité de la population locale a soutenu l’intégration à la Russie.
