Les titres de la rédaction :
1- Tunnel entre l'Espagne et le Maroc : ce projet parmi les plus ambitieux au monde est-il réalisable ?
Évoqué de longue date, le projet de relier l'Espagne et le Maroc par un tunnel sous la Méditerranée a été officiellement remis sur les rails. Mais des obstacles persistent. Dans les limbes depuis des années, le projet de tunnel entre l'Espagne et le Maroc vient d'être officiellement relancé par Madrid et Rabat. Ce dossier fait partie des sujets évoqués par les deux pays, désireux d'intensifier leur partenariat, lors de leur sommet bilatéral de la semaine passée au Maroc. Mais les obstacles restent nombreux et rendent son avenir plus qu'incertain.
Lancé en 1979 par le roi du Maroc Hassan II et son homologue espagnol Juan Carlos Ier, ce projet de tunnel sous la Méditerranée vise à relier l'Afrique et l'Europe par le train, en passant sous le détroit de Gibraltar.
Deux sociétés d'État, l'une marocaine (Sned) et l'autre espagnole (Secegsa), coiffées par un comité mixte, ont été mises sur pied pour étudier sa faisabilité, ce qui a donné lieu à de nombreux forages, études et essais depuis 40 ans.
Après avoir envisagé plusieurs possibilités, ces sociétés ont opté à la fin des années 1990 pour un tunnel foré sous la mer, à l'instar du tunnel sous la Manche, ayant pour points d'entrée et de sortie Malabata, dans la baie de Tanger (Maroc), et Punta Paloma, près de Tarifa (Espagne).
Cet ouvrage, considéré comme l'un des plus ambitieux au monde, serait composé de deux tunnels ferroviaires et d'une galerie de services et de secours. Il aurait une longueur de 38,5 kilomètres, dont 28 sous la mer, et une profondeur maximum de 475 mètres.
Source : France24
2- Entre l’Algérie et la France, le retour des tensions diplomatiques
Alger a rappelé pour « consultations » son ambassadeur à Paris après le rôle joué par la diplomatie française pour éviter l’extradition vers l’Algérie d’Amira Bouraoui, une opposante réfugiée à Tunis.
La relation entre Paris et Alger, soumise à des fluctuations cycliques, est entrée dans une nouvelle période de crise avec la décision du président Abdelmadjid Tebboune, annoncée mercredi 8 février, de rappeler « pour consultations » l’ambassadeur algérien en France. Ce geste de mauvaise humeur répond à l’intervention lundi de l’ambassade de France à Tunis destinée à éviter à l’opposante algérienne Amira Bouraoui, également détentrice d’un passeport français, son extradition vers l’Algérie à partir de la Tunisie où elle était entrée illégalement trois jours plus tôt afin de s’y réfugier.
Aux yeux d’Alger, le rôle joué par la France relève d’une « exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne » réclamée par la justice de son pays, dénonce un communiqué du président Tebboune. De son côté, le ministère algérien des affaires étrangères a exprimé « la ferme condamnation par l’Algérie de la violation de la souveraineté nationale par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité relevant de l’État français ». Signe de la colère qui règne à ce sujet dans les cercles officiels algériens, le quotidien L’Expression, proche du pouvoir, a fustigé « “les barbouzeries” de la diplomatie française ».
Source : Lemonde
3- Tunisie: l'Ordre des pharmaciens lance un appel aux dons en faveur des victimes des séismes en Türkiye et en Syrie:
Le conseil national de l’ordre des Pharmaciens de Tunisie (CNOPT) a lancé une campagne de collecte de dons auprès des pharmaciens et des établissements pharmaceutiques en faveur des victimes du séisme qui a frappé la Türkiye et la Syrie le 6 février courant.
Lundi à l'aube, un tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé le sud de la Türkiye et le nord de la Syrie, suivi d'un autre quelques heures plus tard avec une magnitude de 7,6 et des centaines de répliques violentes, qui ont fait d'énormes pertes en vies humaines et en biens dans les deux pays.
Mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré l'état d'urgence de 3 mois dans 10 États touchés par le tremblement de terre de Kahramanmaras.
Les dix États sont Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Gaziantep, Hatay, Kahramanmaras, Kilis, Malatya, Osmaniye et Sanliurfa.
La Tunisie a joint l'élan de solidarité qui a vu le jour depuis le 7 février, au lendemain des multiples tremblements de terre qui ont meurtri le sud de la Türkiye et le nord de la Syrie.
Deux cargaisons d'aide et deux équipes de secours tunisiennes ont été expédiées en Türkiye et en Syrie, dans le cadre des efforts de secours internationaux aux victimes du sinistre et de participation aux efforts de recherche de survivants sous les décombres.
Source : Anadolu
4- « L'Algérie est souveraine dans ses décisions »
« C'est ce qui explique sa position immuable de défense du droit des peuples sous occupation à l'autodétermination et à l'exploitation des ressources et richesses que recèlent leurs pays », a écrit El Djeïch.
Un principe immuable a toujours guidé la politique étrangère de l'Algérie: « Depuis son indépendance, notre pays a mis un point d'honneur à adopter des décisions souveraines et historiques.» C'est ce que souligne l'éditorial du dernier numéro de la revue El Djeïch, précisant que ces décisions inspirées de la glorieuse Révolution reflètent l'attachement indéfectible aux principes de liberté et de dignité. Comment pouvait-il en être autrement dès lors que l'Algérie a prouvé au monde entier sa détermination à ne faire aucune concession sur ses principes et ses positions immuables. «C'est ce qui explique sa position immuable de défense du droit des peuples sous occupation à l'autodétermination et à l'exploitation des ressources et richesses que recèlent leurs pays», a écrit El Djeïch. Pour souligner la portée de ces décisions souveraines, la publication rappelle un fait historique capital. En effet, moins de 10 années après son indépendance, l'Algérie a procédé à la nationalisation des hydrocarbures. Au plan international, le succès diplomatique a été immense. Plus particulièrement au sein des pays du tiers-monde pour qui l'Algérie était un modèle de lutte pour l'avènement d'un nouvel ordre mondial, plus juste et plus équitable. « En ce même mois, il y a de cela 52 ans, notre pays a pris cette décision historique qui répondait aux aspirations du peuple algérien à l'édification de l'État national indépendant et souverain », note la revue. Au fil des ans, les secteurs de l'énergie et des mines ont connu de grands développements, particulièrement ces dernières années, avec l'expansion des activités d'exploration et d'exploitation. Les hautes autorités du pays ont inscrit la sécurisation des installations pétrochimiques et énergétiques au titre des sites sensibles à protéger.
Source : lexpressiondz
5- Mauritanie : le Sahel et la guerre en Ukraine au menu des entretiens entre Lavrov et Ould Ghazouani
Le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé "l'organisation d'une conférence pour les hommes d'affaires mauritaniens et russes en marge du deuxième sommet Russie-Afrique qui se tiendra à Saint-Pétersbourg du 27 au 29 juillet prochain"
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a annoncé, mercredi, s'être entretenu avec le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani des "menaces" sécuritaires qui pèsent sur la région du Sahel africain et des "répercussions négatives" de la guerre en Ukraine.
Au terme de son entretien avec Ould Ghazouani au palais présidentiel de Nouakchott, Sergueï Lavrov a déclaré lors d'une conférence de presse qu'ils "ont mis l'accent sur la nécessité de faire face aux menaces qui pèsent sur la région du Sahel".
Il a qualifié la situation sécuritaire dans la région du Sahel et du Sahara de "préoccupante", soulignant la nécessité de "redoubler les efforts conjoints pour faire face efficacement à la menace que représente toujours et encore le terrorisme".
Selon les observateurs, la Mauritanie s'est transformée en un point de polarisation entre la Russie et l'OTAN, à la lumière des dissensions au sein des pays du G5 Sahel, de l'implantation de Moscou au Mali, de son rapprochement du Burkina Faso et de sa volonté de se positionner sur la côte atlantique, sur le flanc sud de l'alliance.
Source : Anadolu