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La Russie sanctionne 77 Américains d'un coup

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manœuvres militaires conjointes américano-ukrainiennes dans l'ouest de l'Ukraine. (Photo via DW)

La Russie a imposé des sanctions à des dizaines de responsables américains, en représailles à la campagne intensifiée de Washington consistant à frapper des personnalités russes avec des mesures coercitives similaires.

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé mercredi les sanctions, identifiant les cibles comme 77 Américains dont 33 gouverneurs d'États américains.

Il a déclaré que les responsables désignés étaient définitivement interdits d'entrer en Fédération de Russie et a qualifié ces mesures radicales de réponse aux "actions hostiles" de Washington.

Le reste des chiffres américains sur la liste comportaient des fonctionnaires fédéraux et d'État de rang intermédiaire.

Les États-Unis et l'Union européenne ont déclenché une guerre des sanctions sans précédent contre la Russie depuis février dernier, lorsque Moscou a lancé une opération militaire spéciale contre l'Ukraine.

Moscou affirme que l'opération vise à mettre fin à la persécution par Kiev de la population pro-russe dans l'est de l'Ukraine et sert également à "dénazifier" l'ex-république soviétique.

Les sanctions occidentales ont ciblé des centaines de responsables russes, les empêchant d'entrer sur le territoire occidental et gelant leurs avoirs.

Les mesures de représailles russes, a déclaré le ministère russe, visaient également à punir les États-Unis pour leur soutien à l'Ukraine pendant le conflit vieux de près d'un an.

Lire aussi: L'Ukraine, prétexte US pour la guerre par procuration contre la Russie

En effet, Moscou vu Washington fournir à Kiev toute une série d'armes américaines, y compris des missiles à longue portée et des chars de combat.

La Russie a averti à plusieurs reprises que remplir Kiev d'armes occidentales et gifler Moscou avec les sanctions ne ferait que prolonger le conflit déjà interminable.

Le Kremlin n'a pas exclu la négociation comme moyen de mettre fin à la guerre, mais a affirmé que toute discussion devrait tenir compte de ses préoccupations en matière de sécurité, y compris la probabilité de l'inclusion de l'Ukraine dans l'alliance militaire de l'OTAN dirigée par les États-Unis.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV