TV

Le Yémen fustige le rôle du Royaume-Uni dans ses souffrances

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les politiques de Londres ont conduit à la détérioration des souffrances de la population yéménite. (Illustration)

Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national du Yémen a sévèrement critiqué le Royaume-Uni pour son « approche criminelle » envers le pays arabe appauvri et ravagé par la guerre, déclarant que ses politiques ont conduit à une grave détérioration des souffrances de la population en sapant toute tentative visant à instaurer la paix nationale.

Le ministère a déclaré dans un communiqué que Londres est impliquée dans les hostilités quotidiennes commises contre la nation yéménite et se tient effrontément du côté des voleurs et des terroristes soutenus par l'Arabie saoudite.

Il a souligné que les dernières remarques de l'ambassadeur britannique au Yémen, Richard Oppenheim, attestent clairement du rôle criminel de Londres dans l'exacerbation des souffrances des Yéménites, et montrent explicitement que les Britanniques sont principalement responsables de la campagne de pressions maximales et du blocus contre le Yémen, ainsi que de la famine.

Le communiqué souligne que les commentaires d'Oppenheim ont fait honte à tous les Britanniques et reconnaît que la Grande-Bretagne s'est engagée dans des crimes de guerre perpétrés contre les Yéménites.

« Ces crimes, qui sont commis sans aucune réserve, donnent à la nation yéménite le plein droit de poursuivre et de punir les responsables britanniques par tous les canaux légaux disponibles », lit-on.

Le chef et le chef adjoint du soi-disant Conseil présidentiel de leadership (CPL) du Yémen ont passé en revue la situation actuelle dans le pays lors d'une réunion avec Oppenheim dans la capitale saoudienne de Riyad le 10 janvier.

Le président du CPL, Rashad al-Alimi, a informé l'ambassadeur britannique au Yémen des attaques de représailles contre les installations pétrolières et « des conséquences de ces attaques sur la situation humanitaire et économique » au Yémen.

Oppenheim a déclaré que le Royaume-Uni appuyait le gouvernement du Yémen soutenu par l'Arabie saoudite et a prétendu qu'il coordonnait les efforts « pour garantir que 2023 soit une année de paix pour le Yémen ».

Lire aussi : Yémen: des milliers de patients risquent la mort à cause du blocus saoudien

Le ministère yéménite des Affaires étrangères a souligné que la Grande-Bretagne prolonge apparemment le conflit au Yémen, aggravant davantage les misères des Yéménites, entravant les efforts de paix et relançant de violents assauts militaires.

Il a tenu la Grande-Bretagne, les États-Unis et leurs alliés pour responsables du statu quo au Yémen et a mis en garde contre la montée des tensions.

Le ministère a finalement appelé les Nations Unies et tous les peuples du monde épris de liberté à condamner l'ingérence flagrante de la Grande-Bretagne dans les affaires intérieures du Yémen, qui entrave considérablement le rétablissement de la paix.

Il a souligné la nécessité d'une évaluation équilibrée et approfondie de la situation économique au Yémen et de mesures efficaces pour faire face aux souffrances de la nation yéménite.

L'Arabie saoudite, en collaboration avec ses alliés arabes et avec le soutien en armes et en logistique des États-Unis et d'autres États occidentaux, a lancé la guerre dévastatrice contre le Yémen en mars 2015.

L'objectif était d'écraser le mouvement de résistance populaire Ansarallah, qui dirigeait les affaires de l'État en l'absence d'un gouvernement fonctionnel au Yémen, et de réinstaller le régime favorable à Riyad d'Abd Rabbo Mansour Hadi.

Alors que la coalition dirigée par l'Arabie saoudite n'a atteint aucun de ses objectifs, la guerre a tué des centaines de milliers de Yéménites et engendré la pire crise humanitaire au monde.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV