En visite officielle en Turquie, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est entretenu ce mardi 17 janvier avec le président turc Recep Tayiip Erdogan et son homologue Mevlüt Cavusoglu.
Invité officiellement par le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu, le chef de la diplomatie iranienne est arrivé ce mardi à Ankara à la tête d’une haute délégation. Après son entretien avec Cavusoglu, il a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Lors d’une conférence de presse conjointe à Ankara avec son homologue iranien, Mevlüt Cavusoglu a souligné : « Nous avons discuté avec le ministre iranien des Affaires étrangères de questions bilatérales ainsi que de la Syrie, de l’Irak, de l’Ukraine et de l’Afghanistan. Dans le dossier syrien, nous voulons la mise en œuvre des clauses liées à l’accord d’Astana concernant la préservation de l’intégrité territoriale de la Syrie. Concernant l’Irak et la Syrie, il n’y a aucune place à l’ingérence et à l’imposition des exigences des pays occidentaux. »
Pour sa part, le patron de la diplomatie iranienne a déclaré lors de ce point de presse que « la coopération entre les deux pays a atteint un niveau important dans les domaines de la défense, de la lutte contre le terrorisme et du commerce et de l’économie ».
« Nous sommes contre la guerre en Ukraine et soutenons une solution politique et condamnons l’intervention des pays occidentaux visant à attiser le feu de la guerre. Nous sommes satisfaits du développement des relations entre Ankara et Damas et nous sommes d’avis que cette mesure est dans l’intérêt de la région », a-t-il fait savoir.
S’adressant aux journalistes avant de quitter Téhéran mardi, Amir-Abdollahian a déclaré qu’il consulterait les responsables turcs sur « les développements rapides qui sont en cours au Levant et en Asie de l’Ouest ». Il a également déclaré que les développements dans le Caucase du Sud et différents problèmes dans la région sont également à l’ordre du jour de ses entretiens avec les responsables turcs.
Il a également déclaré que les responsables des deux pays prendraient des dispositions préliminaires pour la visite du président iranien Ebrahim Raïssi à Ankara à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
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« C’est une nécessité importante de tenir des pourparlers sur les développements dans la région, étant donné que le gouvernement du président Raïssi attache une grande importance au développement des liens avec ses voisins et d’autres pays asiatiques », a-t-il déclaré.
Amir-Abdollahian a déclaré qu’il devait se rendre mardi en Russie et en Turquie pour discuter des développements en cours dans la région, mais sa visite à Moscou a été ajournée.
Lors de sa visite à Beyrouth, jeudi 12 janvier, Amir-Abdollahian a déclaré lors d’un point de presse conjoint avec son homologue libanais : « Nous sommes satisfaits des pourparlers turco-syriens et des rencontres entre les responsables syriens et turcs. »
À Damas, il a dit lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad que l’Iran poursuivait ses efforts diplomatiques pour résoudre les problèmes entre la Syrie et la Turquie.
