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L’émergence de la nouvelle génération de Daech

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’émergence de la nouvelle génération de Daech (Illustration)

Les avertissements se poursuivent sur l'émergence de la nouvelle génération du groupe terroriste Daech, suite à la politique régionale de Washington. Aussi, le déploiement de casernes et de camps américains dans l'est de l'Euphrate en Syrie se confirme pour recruter des terroristes du camp d'al-Hol en vue de déstabiliser l'Irak et les pays qui s'opposent à la présence américaine.

Suite à la recrudescence des attentats terroristes, certaines forces américaines sont présentes en Irak, dans l'est de l'Euphrate, notamment à Diyala et Kirkouk. Malgré les affirmations de certains observateurs sur l'insécurité, l'utilisation par des terroristes des collines de la région pour se cacher et le soutien des États-Unis aux actes terroristes est indéniable.

Le conseiller du gouverneur de Diyala, Khader al-Tamimi, a déclaré au site Web irakien Al-Maalomah : « Les terroristes ont commencé à atteindre des zones sûres, et c'est un indicateur dangereux, car ces violations et leur récurrence confirment qu'il n'y a pas de réponse rapide aux actes terroristes. »

Il a poursuivi que la dissuasion exigeait de revitaliser l'effort de renseignement et d'intensifier les opérations afin d'éliminer les résidus des terroristes et de contrecarrer toute tentative d'attaque dans la province.

Par ailleurs, un membre de la Commission parlementaire de sécurité, Ahmed Rahim, a confirmé à Al-Maalomah que « la récurrence de ces intrusions et violations de la sécurité à Diyala se produisent en raison de la négligence de certaines informations reçues par les services de sécurité dans certaines provinces ».

D’après Ahmed Rahim, les groupes terroristes posent des engins explosifs en bordure des routes dans les régions où les unités militaires envisagent de mener leurs opérations antiterroristes.

Lors de son entretien avec Al-Maalomah, l'analyste politique Sabah al-Aqili a mis en garde contre la « présence militaire américaine dans les zones frontalières irako-syrienne », soulignant que la présence de ces forces menace la sécurité des deux pays, en particulier la Syrie.

« La bande frontalière est le point de départ des groupes terroristes pour se diriger vers l'Irak sous l’ordre des États-Unis, car ils contrôlent les zones frontalières de l'Irak afin de mettre la pression sur le gouvernement irakien », a-t-il expliqué.

Dans le cadre de l’émergence de la nouvelle génération de Daech, l'expert en sécurité, Aqil al-Taei, a mis en garde contre l'utilisation par les États-Unis de cellules dormantes comme levier de pression contre le gouvernement irakien, notant que « ces cellules ont reçu un soutien total des États-Unis, en particulier après le retour des familles de Daech du camp d'al-Hol et de Hassaké sous le gouvernement précédent d’Irak ».

Lire aussi : Le chef de Daech tué par les forces de sécurité syriennes

Les forces américaines sont entrées en Irak en 2014 sous prétexte de combattre le groupe terroriste de Daech. À cet égard, les États-Unis ont envoyé 3 000 soldats dans ce pays sous la forme d'une coalition internationale contre Daech.

Après l'annonce de la victoire sur Daech par Bagdad, le peuple et le gouvernement irakiens ont souligné la nécessité du retrait des soldats étrangers de leur pays.

L'accent mis par le peuple irakien sur l'expulsion des forces américaines s'est intensifié lorsque les États-Unis ont assassiné, le 3 janvier 2020, le lieutenant-général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et Abu Mahdi al-Muhandes, commandant adjoint de l'Organisation de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) et leurs compagnons.

Deux jours après cette attaque, le Parlement irakien a approuvé un projet de loi exigeant que le gouvernement irakien mette fin à la présence de toutes les forces militaires étrangères dirigées par les États-Unis.

Malgré plusieurs cycles de négociations stratégiques entre Bagdad et Washington pour mettre fin à la présence militaire américaine en Irak, les États-Unis sont toujours présents en Irak. Ils prétendent retirer leurs unités de combat et changer la mission des forces présentes en Irak en missions consultatives.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV