Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné l'attaque terroriste qui a coûté la vie à plusieurs effectifs de la police irakienne à Kirkouk, et a compatit aux douleurs des victimes. Au moins douze policiers irakiens auraient été tués dans un attentat à la bombe en bordure de route par des résidus du groupe terroriste Daech près de la ville de Kirkouk (nord).
Citant deux sources de sécurité qui ont requis l’anonymat, les médias irakiens ont rapporté, dimanche 18 décembre, que l’attentat a eu lieu après qu’une bombe a frappé un convoi de la police fédérale près du village de Safra (district d'al-Riyadh) au sud-ouest de Kirkouk.
Un convoi composé de plusieurs patrouilles de la police fédérale effectuait une mission à proximité de villages agricoles à l’est du district de Riyad à Kirkouk. La patrouille a été attaquée par un engin explosif très puissant, suivi de coups de feu causant la mort de 12 policiers, dont un officier, a déclaré le portail d’information irakien Bagdad al-Youm.
Les sources ont indiqué que deux autres policiers ont été grièvement blessés dans l’attentat à la bombe, ajoutant que deux terroristes ont été liquidés lors de l’échange de tirs entre les policiers irakiens et les éléments terroristes de Daech.
Les sources ont souligné que les forces de sécurité irakiennes « ont lancé une vaste opération de ratissage » après l’attaque pour nettoyer la zone du reste des éléments du groupe terroriste Daech.
Mercredi 14 décembre, une bombe déposée en bordure de route a frappé un véhicule militaire et tué trois soldats irakiens dans des terres agricoles au nord de Bagdad. Il n’y a eu aucune revendication immédiate pour l’attentat à la bombe dans la région.
L’Irak a déclaré la victoire sur Daech en décembre 2017 après une campagne militaire antiterroriste de trois ans, en profitant du soutien de son voisin iranien.
Les résidus de Daech, cependant, continuent d’organiser des attaques sporadiques à travers l’Irak et tentent de se regrouper pour déclencher de nouvelles vagues de violence.
Daech a intensifié ses attaques terroristes en Irak depuis janvier 2020, lorsque les États-Unis ont assassiné le général Qassem Soleimani, commandant antiterroriste iranien, et le commandant adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, près de l’aéroport international de Bagdad.