Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l'assassinat du commandant antiterroriste iranien, le lieutenant-général Qassem Soleimani, par les États-Unis est un « exemple flagrant d'acte terroriste organisé ».
Le ministère des AE a fait cette remarque dans un communiqué publié, lundi 2 janvier, à l'occasion du troisième anniversaire de l'assassinat du général Soleimani et de ses compagnons sur ordre direct du président américain de l'époque, Donald Trump.
Se référant aux réglementations juridiques et internationales, le communiqué a ajouté que le régime américain portait une « responsabilité internationale définie » pour ce crime, notant que tous les agents, instigateurs, auteurs et complices de ce crime terroriste en portaient la responsabilité.
« À cet égard, le ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec le pouvoir judiciaire de la République islamique d'Iran et d'autres agences, a adopté, dès le départ, un certain nombre de mesures fondées sur le principe juridique de la « lutte contre l'impunité des crimes », afin de demander des comptes aux personnes susmentionnées et de les traduire en justice », a-t-il ajouté.
Le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran a souligné que le Comité judiciaire conjoint entre l'Iran et l'Irak poursuivait également son travail de suivi de l'acte de terrorisme américain.
Dans une autre partie de ce communiqué, le ministère a déclaré qu'en coopération avec d'autres institutions compétentes, « le Comité spécial pour le suivi juridique et international de l'affaire de l'assassinat du général Soleimani et de ses compagnons » a été mis en place.
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« Depuis sa création, le Comité a enquêté et poursuivi les aspects juridiques de l'affaire et a jusqu'à présent pris plusieurs mesures pour faire pression sur la question à tous les niveaux national, bilatéral, régional et international. Le Comité est déterminé à poursuivre avec le plus grand sérieux jusqu'à ce que ses objectifs soient pleinement atteints et que la responsabilité internationale du gouvernement américain soit invoquée », a-t-il noté.
« Conformément à ses politiques de principe de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, la République islamique d'Iran continuera d'œuvrer à l'instauration de la paix et de la stabilité aux niveaux régional et international. Bien que la mort en martyr du général Qassem Soleimani soit une trop grande perte pour l'Iran et les Iraniens, il n'empêchera en aucun cas la République islamique d'Iran de poursuivre ses nobles objectifs », a indiqué le communiqué.
Abbas Ali Kadkhodaei, qui dirige un comité spécial formé pour suivre l'affaire du lâche assassinat du général Soleimani sous les aspects juridiques et internationaux, a déclaré, samedi 31 décembre, que Téhéran poursuivait sérieusement une procédure judiciaire pour rendre justice dans l'affaire de l'assassinat du général Soleimani, soulignant que l'acte d'accusation dans cette affaire approchait de sa phase finale.
Pour rappel, le général Soleimani, commandant de la Force Qods du CGRI, et ses compagnons irakiens, dont Abou Mahdi al-Mohandes, le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), ont été tués dans une frappe de drone américain, commanditée par l'ex-président Donald Trump, le 3 janvier 2020.
Les deux commandants antiterroristes étaient extrêmement respectés et admirés dans toute la région pour leur rôle déterminant dans la lutte contre le groupe terroriste Daech, en particulier en Irak et en Syrie.
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En images : Cérémonies de commémoration du troisième anniversaire de la mort en martyr du général Qassem Soleimani
Sources : ©Mfa.ir et ©Isna
